lundi 12 juin 2017

Moi qui fais enfanter

Es 66
7 Avant d’être en travail, Sion a enfanté ;
avant que lui viennent les douleurs, elle a accouché d’un garçon.
8  Qui a jamais entendu rien de tel ?
Qui a jamais vu chose pareille ?
Peut-on mettre au monde un pays en un jour ?
Une nation est-elle enfantée en une fois ?
Pourtant, Sion, à peine en travail, a enfanté ses fils !
9 Est-ce que moi, j’ouvrirais un passage à la vie, et je ne ferais pas enfanter ? – dit le Seigneur.
Moi qui fais enfanter, je fermerais le passage de la vie ? – dit ton Dieu.

Viens Esprit Saint, viens nous révéler comment notre Dieu est le Dieu de la vie.

Avant d’être en travail, Sion a enfanté ; avant que lui viennent les douleurs, elle a accouché d’un garçon : Sion, la cité sainte, symbolisant Israël, le peuple élu, objet de la promesse de descendance innombrable faite à ses pères. Ce petit peuple, ce petit reste, représente-t-il cette descendance ? Le prophète répond à l’interrogation de ses auditeurs : oui, Sion a mis au monde un garçon, et cela sans que viennent les douleurs. On se rappelle bien sûr ce qui fut annoncé à Eve au sortir de l’Eden, qu’elle enfanterait dans la douleur.

 Qui a jamais entendu rien de tel ? Qui a jamais vu chose pareille ? Peut-on mettre au monde un pays en un jour ? Une nation est-elle enfantée en une fois ? Pourtant, Sion, à peine en travail, a enfanté ses fils : Esaïe va plus loin : ce n’est pas un seul enfant, c’est tout un peuple qui a été enfanté, et cela en un seul jour ! Cela est « inouï », cela ne s’est jamais vu, cela ne peut donc que venir du Seigneur : ainsi il reconnaît que Dieu est à l’œuvre.

Est-ce que moi, j’ouvrirais un passage à la vie, et je ne ferais pas enfanter ? – dit le Seigneur. Moi qui fais enfanter, je fermerais le passage de la vie ? – dit ton Dieu : et en effet,  voilà que Dieu parle à nouveau, Esaïe le souligne par deux fois, déclarant qu’il est à l’origine de toute vie, et donc qu’il ne pourrait arrêter ce flot de vie.


Seigneur Dieu, nous te rendons grâce pour le don de la vie que tu as fait à chacun d’entre nous, ce don que tu renouvelles chaque jour. Donne-nous de vivre de ta vie même, cette eau vive que tu nous as promise.

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