mardi 13 juin 2017

Je vous consolerai

Es 66
10 Réjouissez-vous avec Jérusalem !
Exultez en elle, vous tous qui l’aimez !
Avec elle, soyez pleins d’allégresse,
vous tous qui la pleuriez !
11 Alors, vous serez nourris de son lait, rassasiés de ses consolations ;
alors, vous goûterez avec délices à l’abondance de sa gloire.
12 Car le Seigneur le déclare :
« Voici que je dirige vers elle la paix comme un fleuve
et, comme un torrent qui déborde, la gloire des nations. »
Vous serez nourris, portés sur la hanche ;
vous serez choyés sur ses genoux.
13 Comme un enfant que sa mère console,
ainsi, je vous consolerai.
Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés.

Viens Esprit saint, viens nous révéler toute la tendresse de notre Dieu.

 Réjouissez-vous avec Jérusalem : Sion vient d’être décrite comme la mère d’un peuple, de là vient sa joie.

Exultez en elle, vous tous qui l’aimez : Mais elle ne garde pas cette joie pour elle seule, tous ceux qui l’aiment sont invités à partager ce bonheur.

 Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous qui la pleuriez : ceux-là partageaient son deuil, maintenant c’est à son allégresse qu’ils ont part.

Alors, vous serez nourris de son lait, rassasiés de ses consolations ; alors, vous goûterez avec délices à l’abondance de sa gloire : tout est encore au futur, de l’ordre de la promesse, tout est dans la vision du prophète. Les métaphores de la nourriture disent la plénitude : ils seront nourris de lait, rassasiés. Le thème de la consolation, cher à Esaïe, revient ici avec insistance.

Car le Seigneur le déclare : Voici que je dirige vers elle la paix comme un fleuve et, comme un torrent qui déborde, la gloire des nations : ce à quoi aspire le peuple, c’est la paix. Elle est promise, elle viendra avec la force d’un fleuve.

Vous serez nourris, portés sur la hanche ; vous serez choyés sur ses genoux : plus qu’un simple retour, plus qu’une simple reconstruction de la ville et de son temple… plus même que la paix, c’est à une relation de tendresse que chacun est invité ; le voilà tel un enfant confiant, un tout petit qui peut à peine marcher. Il est nourri, porté, choyé, consolé… l’image est magnifique… et inattendue dans la bouche d’un dieu !

Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés : trois fois répétée, la promesse de consolation nous touche au cœur, venant du sentiment maternel de qui est à l’origine de la vie. Après l’enfantement (v. 9) vient le temps de la nourriture, de la protection, de la croissance.


Seigneur Dieu, qu’elles sont douces ces paroles de consolation, combien inattendues, surprenantes, merveilleuses. Béni sois-tu, toi, le Dieu de tendresse.

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