jeudi 29 juin 2017

demande-moi



Demande-moi et je te donnerai
les nations comme patrimoine,
les confins de la terre pour héritage.
Tu les rompras avec un sceptre de fer,
tu les casseras comme un vase de potier.
Psaume 2, 8-9

Viens Esprit de Dieu, viens inscrire en moi la Parole, qu’elle nourrisse ma vie et la transfigure.

Demande-moi et je te donnerai les nations comme patrimoine, les confins de la terre pour domaine.
Le Seigneur donne à qui lui demande. Il n’impose pas. Et il va donner à ce roi qui est son fils, l’héritage des nations. Non seulement son peuple particulier mais les nations entières. En la main de Dieu sont les nations, il les remet aux mains du roi, qui est son Fils. Jésus plus tard dira que le Père a tout remis en sa main !

Tu les rompras avec un sceptre de fer, tu les casseras comme un vase de potier.
La violence est au rendez-vous. Cette image dit le pouvoir du roi. Il est le souverain qui part en campagne pour protéger les siens. Il est celui qui va écraser l’opposition d’un coup de sceptre de fer.
Tel était la vision de Dieu qu’avait les anciens. Ils pensaient un Dieu tout puissant, tout écrasant… Jésus nous montrera un Dieu qui préfère être vaincu que d’écraser, un Dieu qui se laisse suspendre à la Croix. Le pouvoir de Dieu est infini, mais c’est un pouvoir d’aimer, qui ne peut que ce que peut l’amour disait le Père Varillon à la suite de Maurice Zundel.
Ce verset peut-il être bonne nouvelle ? si Dieu a tout pouvoir pour briser le mal, rompre les jougs qui oppriment, n’est-ce pas bonne nouvelle. Oui il  viendra le jour, où Dieu brisera tout mal en lui opposant la force du bien !

Seigneur, aujourd’hui encore tant d’êtres sont opprimés, et guettent un salut. Qu’ils découvrent dans le signe de la croix, le signe sauveur, l’annonce de la victoire du bien sur tout mal.

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