dimanche 21 mai 2017

Ah ! Si tu déchirais les cieux !

Es 63
19 Nous sommes comme des gens que tu n’aurais jamais gouvernés, sur lesquels ton nom n’est pas invoqué. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face,

Viens Esprit Saint, déchire les cieux et descend sur nous !

Nous sommes comme des gens que tu n’aurais jamais gouvernés, sur lesquels ton nom n’est pas invoqué : le prophète, le peuple, a l’impression que Dieu ne l’accompagne plus comme avant. La traduction liturgique traduit par « jamais » là où la TOB dit « depuis longtemps ». En faisant mémoire, Israël peut se souvenir qu’il a été le peuple élu, et reconnaître alors qu’il l’est donc toujours. Il lui reste à se conduire en conséquence.

Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face : il est fort, il résonne, ce cri, cet appel, ce désir… « si tu déchirais les cieux ! ». Si les cieux n’étaient pas loin au-dessus de la terre, s’il pouvait y avoir un lien entre les deux… si Dieu lui-même pouvait « descendre » jusqu’à l’homme, jusqu’à s’incarner en une femme pour partager notre existence…
Et il est un moment où Jésus lui-même a vu les cieux se déchirer (Mc 1,10) et c’est l’Esprit qui est alors « descendu », descendu sur Jésus, tandis que la voix du Père se faisait entendre. Oui, les cieux se sont déchirés et la Trinité intervient pour réaliser les promesses divines.


Seigneur Jésus, tu es un Dieu proche, toi qui t’es fait homme et a partagé nos chemins. Tu es venu nous révéler le Père, nous faire prendre conscience de notre filiation, de notre fraternité. Béni sois-tu.

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