Es 55
1
Vous tous qui avez soif,
venez,
voici de l’eau !
Même
si vous n’avez pas d’argent,
venez
acheter et consommer,
venez
acheter du vin et du lait
sans
argent, sans rien payer.
Viens Esprit Saint, donne-nous soif de ta
parole ! Conduis-nous à la source, permets-nous d’y puiser.
Vous tous qui avez soif : ce
chapitre 55 – épilogue du « Second Esaïe » - nous est familier, puisqu’il constitue une des
lectures de la Vigile pascale. Nous le lirons d’ailleurs dans sa traduction
liturgique, si chantante à côté de celle de la TOB quelque peu chaotique.
Le prophète
s’adressait aux fidèles d’Israël, et pourtant, dès l’abord, ces mots résonnent
comme un appel lancé à tout homme de bonne volonté : « Vous
tous ! » Nous en sommes donc… si nous avons soif ! Voilà une
condition étonnante dans sa simplicité. Aucune autre consigne, aucun
commandement à suivre, rien à apporter en échange, juste sa soif !
venez, voici de l’eau : alors que
faut-il faire ? Suivre une invitation, celle de venir. De s’approcher de
la source.
Même si vous n’avez pas d’argent, venez
acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent, sans rien
payer : drôle d’économie, celle où l’on achète sans argent… sans rien
payer… Mais à nouveau, il faut venir : l’ordre « venez » est
déjà répété trois fois ! Il faut venir chercher de l’eau, du vin, du lait…
et le consommer, y puiser la vie.
Seigneur
Jésus, tu offres ton eau vive à qui a soif. Donne-nous de répondre à ton
invitation, à ton appel, rassemble-nous autour de toi.
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