lundi 27 mars 2017

Une amitié sans fin

Es 54
7 Un bref instant, je t’avais abandonnée,
mais sans relâche, avec tendresse, je vais te rassembler.
8 Dans un débordement d’irritation, j’avais caché
mon visage, un instant, loin de toi,
mais avec une amitié sans fin je te manifeste ma tendresse,
dit celui qui te rachète, le SEIGNEUR.

Viens Esprit saint, viens en nos cœurs afin qu’ils attendent et perçoivent dans la confiance la manifestation de la tendresse de notre Dieu.

Un bref instant, je t’avais abandonnée : Dieu peut-il abandonner ? Lui-même, au verset précédent, vient de poser la question et il semblait bien que la réponse fut négative. Peut-être accepte-t-il seulement de respecter la distance que nous cherchons parfois à mettre entre lui et nous ?

mais sans relâche, avec tendresse, je vais te rassembler :
ce qui est frappant dans ces deux versets, c’est le jeu entre le provisoire de l’éloignement (« un bref instant ») et la permanence de la tendresse qui, elle, est présente « sans relâche ». Tendresse qui est à l’œuvre pour « rassembler » : soit l’homme lui-même dont elle « unifie le cœur », soit le peuple élu.

Dans un débordement d’irritation, j’avais caché mon visage, un instant, loin de toi :
Dieu n’est pas insensible, l’attitude de ses créatures l’affecte profondément jusqu’à l’irriter, jusqu’à lui faire détourner le visage. Mais là aussi ce n’est que pour « un instant ».

mais avec une amitié sans fin je te manifeste ma tendresse : et, 
là aussi, la tendresse, elle, sera manifestée « sans fin ».

dit celui qui te rachète, le SEIGNEUR :
telle est la parole, telle est la promesse de celui qui sauve.

Seigneur Dieu, toi qui nous as rachetés et qui nous offres ton amitié sans fin, nous te rendons grâce pour un tel don. Que ton amitié soit source de notre joie, et nous unirons nos voix pour chanter « Notre Dieu est tendresse ! ».

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