dimanche 26 mars 2017

Ton Dieu

Es 54
4 Ne crains pas, car tu n’éprouveras plus de honte,
ne te sens plus outragée, car tu n’auras plus à rougir,
tu oublieras la honte de ton adolescence,
la risée sur ton veuvage, tu ne t’en souviendras plus.
5 Car celui qui t’a faite, c’est ton époux :
« le SEIGNEUR de l’univers », c’est son nom ;
le Saint d’Israël, c’est celui qui te rachète,
il s’appelle le Dieu de toute la terre.
6 Car, telle une femme abandonnée
et dont l’esprit est accablé,
le SEIGNEUR t’a rappelée :
« La femme des jeunes années,
vraiment serait-elle rejetée ? »
a dit ton Dieu.

Viens Esprit Saint, donne-nous d’écouter la voix de notre Dieu qui nous rappelle sans cesse à lui.

Ne crains pas, car tu n’éprouveras plus de honte, ne te sens plus outragée, car tu n’auras plus à rougir : Dieu s’est d’abord adressé à la femme dans sa stérilité et lui a promis de nombreux fils. Ensuite, il s’adresse à la veuve, à celle qui n’a plus de mari et il lui promet la fin de sa honte.

tu oublieras la honte de ton adolescence :
les lecteurs d’Esaïe devaient s’y retrouver mieux que nous dans toutes ces allusions et voir dans cette honte de l’adolescence le temps de l’exil en Egypte où la nation n’avait pas encore d’époux.

la risée sur ton veuvage, tu ne t’en souviendras plus :
et dans la même ligne, la risée de la veuve concernerait l’exil à Babylone où elle ne l’avait plus.

Car celui qui t’a faite, c’est ton époux :
mais l’époux est là, elle lui doit la vie et le salut (le rachat). En ce thème des épousailles, on ne peut s’empêcher de penser au prophète Osée qui l’a si bien vécu et chanté : « il adviendra que tu m’appelleras « mon mari » (2,18)

« le SEIGNEUR de l’univers », c’est son nom : le Saint d’Israël, c’est celui qui te rachète, il s’appelle le Dieu de toute la terre :
c’est son époux, et c’est en même temps le Dieu de l’univers, le Dieu de toute la terre.

Car, telle une femme abandonnée et dont l’esprit est accablé, le SEIGNEUR t’a rappelée : " je te fiancerai à moi pour toujours, je te fiancerai à moi par la justice et le droit, l’amour et la tendresse" (Os 2,21)

La femme des jeunes années, vraiment serait-elle rejetée ? :
nous avons chacun une longue histoire d’amour avec notre Dieu, lui qui nous a tissés « dès le sein maternel ». Le Dieu fidèle ne peut se renier, il ne rejettera jamais celle à qui il a proposé son amour. A elle à son tour de lui être fidèle selon la parole d’Osée :  « elle répondra comme au temps de sa jeunesse (2,17)

a dit ton Dieu :
le Seigneur est à la fois « le Dieu de toute la terre » et il est mon Dieu. Celui aux yeux duquel je suis unique, celui avec lequel j’entretiens une relation à nulle autre pareille.

Seigneur, « tu es mon Dieu », donne-moi de demeurer en ton amour tout au long de ce jour, de vivre en ton intimité, de goûter ta tendresse.

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