mercredi 15 mars 2017

celui qui vous console



C'est moi, je suis celui qui vous console ; qui es-tu pour craindre l'homme mortel, le fils d'homme voué au sort de l'herbe ? Tu oublies le Seigneur, ton créateur, qui a tendu les cieux et fondé la terre, et tu ne cesses de trembler tout le jour devant la fureur de l'oppresseur, lorsqu'il se met à détruire. Où donc est la fureur de l'oppresseur ? Le désespéré va bientôt être libéré, il ne mourra pas dans la basse-fosse, il ne manquera plus de pain. Je suis le Seigneur ton Dieu, qui brasse la mer pour faire mugir ses flots, dont le nom est le Seigneur Sabaot. J'ai mis mes paroles en ta bouche, à l'ombre de ma main je t'ai caché, pour tendre les cieux et pour fonder la terre, pour dire à Sion : " Tu es mon peuple. "
Isaïe 51, 12-16

Viens Esprit de feu, Esprit de vie et d’amour
Viens Esprit de lumière, éclaire nous tandis que nous lisons la Parole

C'est moi, je suis celui qui vous console ;
Quelle magnifique présentation le Seigneur fait de lui, auprès du peuple affligé, en déportation. Il est celui qui console, par la libération qu’il apporte. Celui qui console en vérité. Qui attend cette consolation ?

qui es-tu pour craindre l'homme mortel,
le fils d'homme voué au sort de l'herbe ?
face au Seigneur qui est là, auprès des siens, pourquoi craindre ? que craindre ? si les regards se tournent vers le Seigneur, les cœurs trouveront la paix, la confiance.

 Tu oublies le Seigneur, ton créateur,
qui a tendu les cieux et fondé la terre,
Le Seigneur ne nous oublie pas, mais nous ???

 et tu ne cesses de trembler tout le jour devant la fureur de l'oppresseur,
 lorsqu'il se met à détruire.
Où donc est la fureur de l'oppresseur ?
Le Seigneur appelle à la confiance, malgré les épreuves, dans les épreuves, il est là, présent, victorieux de tout mal.

 Le désespéré va bientôt être libéré,
il ne mourra pas dans la basse-fosse,
 il ne manquera plus de pain.
Lorsqu’il ne semble plus y avoir aucune issue, le Seigneur annonce un salut. Celui qui n’avait plus aucune espérance, voici qu’il reçoit l’annonce de sa proche libération.

Je suis le Seigneur ton Dieu,
qui brasse la mer pour faire mugir ses flots,
dont le nom est le Seigneur Sabaot.
Le Seigneur se présente comme le créateur, celui qui a pouvoir sur la mer, que le peuple d’Israël craint tant. Le peuple d’Israël n’est pas vraiment marin. Savoir que son Dieu maîtrise les flots de la mer, laisse grande impression de puissance.

J'ai mis mes paroles en ta bouche,
à l'ombre de ma main je t'ai caché,
pour tendre les cieux et pour fonder la terre,
pour dire à Sion : " Tu es mon peuple. "
et voici que ce Dieu fort, Seigneur du ciel et de la terre, Dieu qui domine la mer, voici que ce Dieu a souci du peuple, voici qu’il se penche vers ce peuple minuscule, en exil, pour le redire son alliance : tu es mon peuple.

Seigneur, donne-nous, au plus profond de notre cœur, d’entendre ta voix, de recevoir ta force et ta consolation. Qu’au creux du quotidien, nous vivions sous ton regard, en ta présence.


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