mercredi 18 janvier 2017

Tu vaux cher à mes yeux

Es 43
3 car moi, le SEIGNEUR, je suis ton Dieu,
le Saint d’Israël, ton Sauveur.
J’ai donné l’Egypte en rançon pour toi,
la Nubie et Séva en échange de toi
4 du fait que tu vaux cher à mes yeux,
que tu as du poids et que moi je t’aime ;
je donne donc des hommes en échange de toi,
des populations en échange de ta personne.

Viens Esprit Saint, viens nous faire entendre cette parole inouïe de notre Dieu quand il nous répète son amour pour chacun de nous.


car moi, le SEIGNEUR, je suis ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur : le Seigneur a promis son secours, et son argument à propos de cette promesse ce n’est pas sa puissance mais – simplement – ce qu’il est, sa personne elle-même : « moi, le Seigneur ». Mais cette personne est en lien profond, il y a comme une appartenance, disons une alliance : « ton Dieu », « ton sauveur ». Il s’agit véritablement d’une relation de personne à personne.

J’ai donné l’Egypte en rançon pour toi, la Nubie et Séva en échange de toi : Dieu a « racheté » son peuple, et l’auteur veut le faire comprendre en mettant sur la balance, face à un seul petit peuple, les tribus les plus prospères et puissantes de l’époque : celles d’Egypte, de Nubie, du nord Soudan.

du fait que tu vaux cher à mes yeux, que tu as du poids : voilà Israël évalué, soupesé… et grande est sa valeur… aux yeux de Dieu. Cela devait sans doute fortement contraster avec l’opinion commune sur le peuple déporté.

et que moi je t’aime : mais vient alors se glisser l’argument essentiel, qui se suffit à lui-même : c’est l’amour dont il est l’objet de la part de « son Dieu » qui fait toute la valeur, tout le « poids » d’Israël.

je donne donc des hommes en échange de toi, des populations en échange de ta personne : et l’auteur conclut en soulignant à nouveau la valeur de l’élu, peuple ou personne.


Seigneur Jésus, permets qu’en moi, tout au long de ce jour, résonnent ces mots que tu nous dis : « tu vaux cher à mes yeux,  et moi je t’aime »

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