mardi 17 janvier 2017

Tu es à moi

Es 43
1 Mais maintenant, ainsi parle le SEIGNEUR
qui t’a créé, Jacob,
qui t’a formé, Israël :
Ne crains pas, car je t’ai racheté,
je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
2 Si tu passes à travers les eaux, je serai avec toi,
à travers les fleuves, ils ne te submergeront pas.
Si tu marches au milieu du feu, tu ne seras pas brûlé,
et la flamme ne te calcinera plus en plein milieu,

Viens Esprit Saint, que la promesse de notre Dieu nous libère des « prophètes de malheur » qui menacent notre espérance.


Mais maintenant, ainsi parle le SEIGNEUR : opposition nette, changement de locuteur, cette fois c’est la parole de Dieu qui nous est signifiée : à nouveau, Dieu va parler.

qui t’a créé, Jacob, qui t’a formé, Israël ? : il se présente maintenant comme celui qui a donné vie à Jacob ; non seulement il lui a donné l’existence (« comme femme au travail v. 14) mais il assure aussi en quelque sorte son éducation (ainsi au désert). Et l’interrogation vient comme une supplication, une invitation à le reconnaître.

Ne crains pas : qui est aimé ne peut plus avoir peur (41, 13).

car je t’ai racheté : il n’y avait personne pour dire « restitue » (v. 22), voilà que Dieu lui-même surgit pour dire « je rachète » ! Il n’y a plus d’esclaves.

je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi : c'est la plus belle des reconnaissances : l’esclave n’a plus de nom, l’homme libre l’entend dans la bouche de son Dieu car il lui « appartient » par les liens de l’amour.

Si tu passes à travers les eaux, je serai avec toi, à travers les fleuves, ils ne te submergeront pas : l’eau et le feu, dans la bouche de Dieu, ne sont plus synonymes de punition ou de vengeance, ils sont simples circonstances dans lesquelles Dieu lui-même promet sa présence protectrice.

Si tu marches au milieu du feu, tu ne seras pas brûlé, et la flamme ne te calcinera plus en plein milieu : même si on traverse le feu, on ne disparaîtra pas (à l'opposé de la menace émise en 42, 25 avec les mêmes mots).


Seigneur Dieu, ta parole résonne en nous ce matin quand tu nous redis « tu es à moi ». Merci pour la fraternité que tu établis entre nous en ton fils Jésus ; merci pour cette amitié qu’il nous a offerte et au cœur de laquelle nous pouvons vivre chaque jour. 

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