lundi 30 janvier 2017

couverts de honte



Voici que tous ses fidèles seront couverts de honte, ainsi que ses artisans qui ne sont que des hommes. Qu'ils se rassemblent tous, qu'ils comparaissent ; qu'ils soient remplis à la fois d'épouvante et de honte ! Le forgeron fabrique une hache sur des braises, il la façonne au marteau, il la travaille à la force de son bras. Et puis il a faim et perd sa force, n'ayant pas bu d'eau il est épuisé. Le sculpteur sur bois tend le cordeau, trace l'image à la craie, l'exécute au ciseau et la dessine au compas, il l'exécute à l'image de l'homme, selon la beauté humaine, pour qu'elle habite une maison. Il a coupé des cèdres, il a choisi un chêne et un térébinthe qu'il a laissés croître pour lui parmi les arbres de la forêt. Il a planté un pin que la pluie a fait grandir.
Isaïe 44, 11-14

Viens Esprit de Jésus, viens illuminer nos cœurs, viens illuminer nos vies. Viens Esprit de Jésus, que ta vie soit notre vie, que ton amour soit en nous. 

Voici que tous ses fidèles seront couverts de honte, ainsi que ses artisans qui ne sont que des hommes.
Le prophète parle des fabricants d’idoles, il les tourne en dérision. Comment les humains pourraient-ils prendre pour Dieu, une œuvre de leurs mains ? et pourtant dans le quotidien, la tentation d’idolâtrer des objets n’est pas si rare…

Qu'ils se rassemblent tous, qu'ils comparaissent ; qu'ils soient remplis à la fois d'épouvante et de honte !
Le prophète convoque les fabricants d’idoles, il va les interroger. Il veut confondre la supercherie qu’est l’idolâtrie.

 Le forgeron fabrique une hache sur des braises, il la façonne au marteau, il la travaille à la force de son bras.
Le prophète décrit, non sans humour le labeur du fabricant d’idole, il doit travailler dur, façonner…

Et puis il a faim et perd sa force, n'ayant pas bu d'eau il est épuisé.
Et le voilà bien vite épuisé.

 Le sculpteur sur bois tend le cordeau, trace l'image à la craie, l'exécute au ciseau et la dessine au compas, il l'exécute à l'image de l'homme, selon la beauté humaine, pour qu'elle habite une maison.
Le sculpteur à son tour est convoqué à la barre. Il a choisi son bois, il a tracé son dessin, il sculpte ensuite son œuvre, et il prend l’homme pour modèle. Tout cela pour fabriquer une idole qu’il placera ensuite dans la maison.

Il a coupé des cèdres, il a choisi un chêne et un térébinthe qu'il a laissés croître pour lui parmi les arbres de la forêt. Il a planté un pin que la pluie a fait grand.
Avant même qu’il ne travaille, la nature a dû déjà se mettre au labeur, produire l’arbre, le faire grandir, pour offrir au sculpteur le bois qui servira à créer son œuvre.

En montrant ainsi l’artisan à l’œuvre, le prophète le tourne en dérision. Comment ce travail manuel d’un simple artisan deviendrait-il soudain dieu ? c’est une œuvre de main humaine. Et nous aujourd’hui qu’avons-nous tendance à idolâtrer ? Seigneur ouvre nos yeux, révèle nous nos égarements.

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