mardi 3 janvier 2017

C'est moi qui t'aide

Es 41
11 Voici qu’ils seront honteux, couverts d’outrages
tous ceux qui étaient échauffés contre toi :
ils seront comme rien et périront,
les gens en querelle avec toi ;
12 tu les chercheras et tu ne les trouveras plus,
les gens en lutte avec toi ;
ils seront comme rien, comme néant,
les gens en guerre avec toi.
13 Car moi, le SEIGNEUR, je suis ton Dieu
qui tiens ta main droite,
qui te dis : « Ne crains pas,
c’est moi qui t’aide. »
14 Ne crains pas, Jacob, à présent vermine,
Israël, à présent cadavres,
c’est moi qui t’aide – oracle du SEIGNEUR –
celui qui te rachète, c’est le Saint d’Israël.

Viens Esprit Saint, enlève de nos cœurs la crainte qui les paralyse, donne-nous d’entendre enfin cette parole où Dieu nous redit sa promesse d’être toujours à nos côtés.

Voici qu’ils seront honteux, couverts d’outrages, tous ceux qui étaient échauffés contre toi : ils seront comme rien et périront, les gens en querelle avec toi ; tu les chercheras et tu ne les trouveras plus, les gens en lutte avec toi ; ils seront comme rien, comme néant, les gens en guerre avec toi : les gens en lutte, les gens en guerre, en querelle… mais aussi les circonstances, les difficultés en nous-mêmes, les obstacles qui se transforment parfois à nos yeux en montagnes infranchissables… tout cela deviendra néant, « rien », poussière invisible qu’on ne trouve même plus…

Car moi, le SEIGNEUR, je suis ton Dieu qui tiens ta main droite : car la parole du Seigneur s’élève, lui-même l’affirme, il est mon Dieu, celui qui me tient par la main.

qui te dis : Ne crains pas, c’est moi qui t’aide : il me soutient, me guide, et il me parle, il me répète « ne crains pas » « c’est moi » : oui, « le voici », c’est lui qui vient à mon secours.

Ne crains pas, Jacob, à présent vermine, Israël, à présent cadavres : les mots ne sont pas jolis, mais nous disent que Dieu va chercher Jacob jusque dans sa déchéance, dans la mort même.

c’est moi qui t’aide – oracle du SEIGNEUR : et cela pour lui dire et lui redire : « ne crains pas, c’est moi qui t’aide » jusqu’à ce que cette parole (oracle !) parvienne enfin à ses oreilles.

celui qui te rachète, c’est le Saint d’Israël : Saint ! Cette désignation qui a abouti jusque dans notre « Sanctus » était déjà une acclamation rituelle avant Esaïe qu’il a d’ailleurs reprise (6,3) : « Saint, saint, saint, le Seigneur tout-puissant ». Mais l’expression « Saint d’Israël » est typique d’Esaïe : la sainteté de Dieu exige et entraîne celle du peuple.
Et ce peuple va être « racheté » : ce terme se retrouve 23 fois à partir du chapitre 40 d’Esaïe (le « deutero-Esaïe). En Israël, le « rachat » désigne l’intervention d’un membre de la famille qui vient en aide à un parent tombé dans la misère, les dettes, l’esclavage, le veuvage… Il est son « rédempteur ». Par ces quelques mots, le texte désigne donc d’abord Dieu comme notre parent ! Il lui attribue une action de rédemption, thème que reprendra bien sûr le nouveau testament.


Seigneur Dieu Sauveur, tu es venu sauver tes frères, tu les as rachetés pour qu’ils retrouvent vie et dignité. Loué sois-tu !

Aucun commentaire: