mardi 1 novembre 2016

Au bout de trois jours



Au bout de trois jours, voici ce qui arriva : Lorsqu'elle eut cessé de prier, elle enleva ses habits de pénitente pour se draper dans sa gloire. Puis, dans tout son éclat solennel, après avoir invoqué Dieu qui voit tout et qui sauve, elle prit avec elle les deux demoiselles d'honneur. Sur l'une, elle s'appuyait comme alanguie, tandis que l'autre suivait en portant sa traîne.
Esther 5, 1 (1-4)

Viens Esprit de feu, illumine nos vies par la Parole. Viens Esprit de feu, entraîne-nous à la suite de Jésus.

Au bout de trois jours, voici ce qui arriva :
En mémoire chrétienne, la mention trois jours résonne. Trois jours entre le tombeau et la résurrection de Jésus. En mémoire juive, trois jours c’est aussi la durée du séjour de Jonas dans le ventre du poisson. Trois jours c’est le temps d’attente avant le salut de Dieu. « Après deux jours il m’a rendu la vie, il m’a relevé le troisième jour » chante un cantique d’Osée. Je laisse chanter toutes ces situations, la mention de trois jours, éveille mon attention, quelque chose va se passer. Une situation de mort va se retourner en vie. Dieu ouvre une porte d’espérance.

Lorsqu'elle eut cessé de prier, elle enleva ses habits de pénitente pour se draper dans sa gloire.
Esther avait revêtu une tenue de tristesse, de deuil, de pénitence. Elle a prié, jeûné, durant trois jours, ne voulant point agir par témérité. Voulant inscrire son action dans le plan divin de salut. Après ces trois jours, elle prend une tenue de reine, elle veut paraître dans toute sa splendeur royale, reine d’ici bas, elle a bien rappelé en sa prière, la conscience qu’elle a qu’il n’y a que Dieu comme roi, et que le reste c’est honneur purement humain, sans importance.

Puis, dans tout son éclat solennel, après avoir invoqué Dieu qui voit tout et qui sauve, elle prit avec elle les deux demoiselles d'honneur. Sur l'une, elle s'appuyait comme alanguie, tandis que l'autre suivait en portant sa traîne.
Esther s’avance majestueuse. Elle a jeûné, veillé, prié durant trois jours et trois nuits, elle est affaiblie, une de ses demoiselles d’honneur a mission de la soutenir. L’autre porte sa traîne… Esther a vraiment pris ses plus beaux atours. Je regarde ses trois femmes avancer… Le cœur d’Esther doit être encore en prière, tendu vers ce Dieu qui voit, qui sait, et surtout qui sauve !

Seigneur, conduis nos prières comme tu as conduis celle d’Esther. Que lorsque nous achevons notre prière, nous soyons prêts pour l’œuvre à laquelle tu nous invites, prêts pour la mission, pour le don de nous-même pour la vie, le salut de notre humanité.


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