dimanche 18 septembre 2016

Vers moi monte son désir

Ct 7
11 Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir.
12 Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne.
13 Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs. Là, je t’offrirai mes amours…
14 Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi.

Viens Esprit Saint, viens nous faire entendre le désir de notre Dieu qui se porte vers chacun d’entre nous.

Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir : troisième déclaration « je suis à mon bien-aimé » avec chaque fois une nuance apportée ; cette fois elle ne dit plus « il est à moi », il n’y a plus de possession, mais la force d’un désir ; avec étonnement, émerveillement, elle comprend qu’elle est désirée, tout comme elle désire (2,3). L’amour est réciprocité de désir.

Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne : comment répondre à ce désir, comment être avec lui dans cette communion qu’il demande ? C’est elle maintenant qui, pour la première fois, dit « Viens ! » Aujourd’hui elle presse elle-même son époux de partir, de passer la nuit avec elle en attendant le renaissance du jour.

Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs : il avait dit (6,11) descendre en son jardin voir les signes de la vie, et elle lui répond en reprenant les mêmes mots, mais cette fois pour qu’ils y aillent ensemble.

Là, je t’offrirai mes amours… : alors elle pourra faire le don total d’elle-même.

Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi : Oui, ils peuvent vérifier, tout est en fleurs. Les fruits même sont déjà là, et les anciens comme les nouveaux, tous les délices de notre vie passés ou à venir, tous ils forment une merveilleuse corbeille. Tous ces fruits ne trouvent leur raison d’être qu’offerts. C’est pourquoi, elle les a réservés, consacrés entièrement à son bien-aimé. Ainsi pourra-t-elle répondre à son désir.


Seigneur Jésus, dans ton amour infini tu désires chacun d’entre nous, permets-nous de répondre à ton attente, de nous tourner vers toi en te présentant les fruits de notre quotidien dont tu assures la croissance.

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