mardi 30 août 2016

Le voici

Ct 2
(Elle) 8 J’entends mon bien-aimé ! Le voici, il vient !
Il saute sur les montagnes, il bondit sur les collines.
9 Mon bien-aimé est pareil à une gazelle, à un jeune faon.
Le voici, il se se tient derrière notre mur :
Il guette par la fenêtre, Il épie par le treillis.


Viens Esprit Saint, viens ouvrir notre oreille à ta voix même si elle nous semble bien loin.

(Elle) J’entends mon bien-aimé : ce qu’elle entend – et qui est sous-entendu dans l’hébreux – c’est la voix du bien-aimé. De loin déjà il appelle, de loin elle perçoit sa voix, toute attentive qu’elle est sans doute dans le silence de sa maison.
Nous les avions quittés, réunis en la demeure de l’époux. C’était la fin du premier poème. Mais au poème suivant – comme ce sera chaque fois le cas – reviennent le désir, l’attente, la quête…

Le voici, il vient : « le voici ! » sera répété immédiatement et peut être traduit par « c’est lui ! ». Cri de reconnaissance, de soulagement, de joie.

Il saute sur les montagnes, il bondit sur les collines : nous pensons au psaume 125 : « Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? ». Et voilà qu’il est là, courant, sautant, bondissant. L’amour est impatient. Rien n’est obstacle pour lui, pas même les montagnes.

 Mon bien-aimé est pareil à une gazelle, à un jeune faon : une nouvelle comparaison pour dépeindre le bien-aimé. Il est vif et léger comme la gazelle ou le faon. Il en a la grâce et l’agilité.

Le voici, il se se tient derrière notre mur. Il guette par la fenêtre, Il épie par le treillis : autant il a montré d’audace et d’empressement pour accourir, autant le voici arrêté derrière la porte. C’est maintenant le temps de l’attente humble et discrète du bon-vouloir de son aimée. Toute l’ardeur de son amour se met dans son seul regard, et elle le sait là, elle le sait qui la regarde.



Seigneur Jésus, tout au long de notre vie, nous n’en aurons jamais fini de te désirer,  de t’attendre, de te chercher. Mais tu es là qui accours à nous, qui préviens notre quête, qui guette l’ouverture de notre porte. Béni sois-tu !

Aucun commentaire: