mardi 16 février 2016

Je donnais

Tb 1
8 Je donnais la troisième aux orphelins, aux veuves et aux étrangers résidant avec les fils d’Israël ; je l’apportais et la leur donnais tous les trois ans, et nous la mangions selon la prescription faite à ce sujet dans la Loi de Moïse et les instructions données par Débora, la mère d’Ananiel, notre père – car mon père m’avait laissé orphelin, il était mort. 9 Parvenu à l’âge d’homme, je pris une femme de la descendance de nos pères et d’elle j’engendrai un fils à qui je donnai le nom de Tobias.

Viens Esprit Saint, ouvre nos cœurs à cette parole, ouvre nos cœurs à tous ceux qui demeurent parmi nous.

Je donnais la troisième aux orphelins, aux veuves et aux étrangers résidant avec les fils d’Israël ; je l’apportais et la leur donnais tous les trois ans : l’auteur continue de donner Tobit en modèle d’obéissance à la Loi : il pratique bien aussi la dîme triennale, celle qui est donnée directement et toute entière aux pauvres résidant parmi les tribus d’Israël : les orphelins, les veuves, les étrangers. Avant le Deutéronome, lorsque le culte avait lieu dans des sanctuaires locaux, les pauvres pouvaient  y avoir directement leur part. Mais depuis que tout le culte des sacrifices a lieu au temple de Jérusalem, il est impossible pour tous de s’y rendre et le partage a donc lieu sur place.

et nous la mangions selon la prescription faite à ce sujet dans la Loi de Moïse et les instructions données par Débora, la mère d’Ananiel, notre père : nous percevons ici tout le respect de cette référence à la Loi de MoÏse. Importante aussi est la référence à l’ascendance familiale : ce thème de la transmission s’imposera nettement dans la suite de l’histoire…  Ce n’est pas la seule fois dans la Bible où on se rattache ainsi aux dires d’un ancêtre. Intéressant ici que ce soit une femme, et dommage que l’on n’en sache pas un peu plus sur elle… sauf que, d’après Tb 1,1, elle devait être l’arrière-grand-mère de Tobit…

– car mon père m’avait laissé orphelin, il était mort. 9 Parvenu à l’âge d’homme, je pris une femme de la descendance de nos pères et d’elle j’engendrai un fils à qui je donnai le nom de Tobias : dans la présentation de Tobit, voici pour finir son contexte familial : son père est mort (encore une raison de solitude), il s’est marié, bien entendu avec une femme d’Israël, et ils ont un fils, Tobie.


Seigneur Jésus, permets que cette parole ouvre notre regard sur tous ceux qui nous entourent, qui vivent parmi nous et qui attendent notre geste de partage.

1 commentaire:

La Belle Porte a dit…

Sans doute, Tobit était-il plus sensible qu'un autre à la solitude de la veuve, de l'orphelin et de l'étranger ;

n'était-il pas lui-même déporté, orphelin de père et sa mère était veuve.