lundi 5 octobre 2015

Ne dis pas

Si 5
1 Ne t’appuie pas sur tes richesses et ne dis pas : « Elles me suffisent ! »
2 Ne te laisse pas entraîner par ton instinct et ta force à suivre les passions de ton cœur.
3 Ne dis pas : « Qui aura pouvoir sur moi ? » car le Seigneur à coup sûr te punira.
4 Ne dis pas : « J’ai péché et rien ne m’est arrivé ! » en effet longue est la patience du Seigneur.
5 Ne sois pas si assuré de ton pardon que tu entasses fautes sur fautes.


Viens Esprit Saint, viens purifier nos pensées, nos intentions, viens nous éclairer au travers de cette parole.

Ne t’appuie pas sur tes richesses et ne dis pas : « Elles me suffisent ! » : l’avertissement de Ben Sirac est clair et en même temps tout en nuance : il ne dit pas de nécessairement renoncer aux richesses, il prévient des pièges dans lesquelles elles peuvent nous faire tomber. Et d’abord celui de croire qu’elles nous apportent la sécurité, qu’elles « suffisent », au sens de « suffisance ». Les considérer comme telles, c’est en faire des idoles.  Notre seul appui, c’est Dieu !

Ne te laisse pas entraîner par ton instinct et ta force à suivre les passions de ton cœur :
dans notre cœur aussi il y a le pire et le meilleur. Curieusement, c’est la force que nous croyons en nous qui peut entraîner sur la mauvaise voie. C’est notre instinct qui risque de laisser libre jeu à nos passions incontrôlées.

Ne dis pas : « Qui aura pouvoir sur moi ? » car le Seigneur à coup sûr te punira :
ne dis pas, ne pense pas… si nous ne le disons pas avec autant d’arrogance, il nous arrive bien souvent d’avoir recourt aux excuses, à l’un ou l’autre chemin de fuite… « Partout Dieu voit ce que l’homme fait » dit St Benoît à ses moines : c’est le regard d’un père bon et exigeant dans son amour pour nous.

Ne dis pas : « J’ai péché et rien ne m’est arrivé ! » en effet longue est la patience du Seigneur :
patience qui nous attend : à nous de ne pas la décevoir…

Ne sois pas si assuré de ton pardon que tu entasses fautes sur fautes : voilà qui serait considérer le pardon de Dieu comme un dû, comme un automatisme…, une vue qui pervertit le pardon !

Seigneur Jésus, apprends-nous à ne mettre notre assurance qu’en toi, toi qui es notre appui, notre soutien, notre lumière dans la nuit.



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