Le souverain berger

1 P 5

³ N’exercez pas un pouvoir autoritaire sur ceux qui vous sont échus en partage, mais devenez les modèles du troupeau. ⁴ Et quand paraîtra le souverain berger, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.

Esprit Saint, fais que la parole d’aujourd’hui guide nos pas, qu’elle nous permette de témoigner dans la simplicité de notre journée.

N’exercez pas un pouvoir autoritaire sur ceux qui vous sont échus en partage : la communauté des chrétiens vivant en tel lieu, c’est le peuple de Dieu. Il lui appartient. Et Dieu en confie la charge aux anciens pour qu’ils veillent sur lui (v. 2). Nous sommes donc loin d’une situation de pouvoir ou d’autorité mal comprise. Il s’agit au contraire d’une mission reçue en partage.

mais devenez les modèles du troupeau : et comment mener ce troupeau ? Ni par des harangues, ni par des ordres, mais en montrant « tout simplement » l’exemple. Fameuse responsabilité ! Avec ses propres limites, chaque responsable est appelé à être modèle pour ceux dont il a la garde. Heureusement, Pierre indique bien que cela même est en « devenir ».

Et quand paraîtra le souverain berger : si Pierre a comparé les chefs de communauté à des bergers, c’est à l’image du Christ. Lui-même s’est désigné ainsi, et le thème est commun dans tous les évangiles. Pierre l’a d’ailleurs déjà utilisé dans cette lettre (2, 25). Par contre, c’est la seule fois où le titre de « souverain berger » est mentionné.

vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas : dès 1,4 Pierre a cité cette récompense, cet héritage qui ne se flétrit pas, mot qui s’adapte d’ailleurs mieux à une couronne qu’à un héritage… La récompense est donc promise, et c’est sur cette promesse que Pierre conclut ce passage de recommandations aux anciens.

Seigneur Jésus, tu es le berger qui connais ses brebis, permets-nous aujourd’hui de reconnaître ta voix et de marcher sur tes sentiers.