mardi 23 juin 2015

Vous aimez..., vous croyez

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8 Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ;
aussi tressaillez-vous d’une joie ineffable et glorieuse,
9 en remportant, comme prix de la foi, le salut de vos âmes.

 Viens, Esprit Saint, fais-nous découvrir par cette Parole toute la grandeur du don de Dieu et donne-nous en partage cette joie.

Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore : voilà deux propositions parallèles et paradoxales (que nous avons ainsi bien dans l’oreille) et qui disent si bien notre situation de croyants : affirmation simple et forte, toujours exprimée en ce temps présent : nous aimons Jésus Christ, nous croyons en Jésus Christ ! Nous ne l’avons pas vu, nous ne le voyons pas, mais nous mettons en lui notre amour et notre foi.

aussi tressaillez-vous d’une joie ineffable et glorieuse : et Pierre revient sur la conséquence (en répétant ce « aussi ») : une joie qui nous fait tressaillir et dont il tente, par d’autres qualificatifs, d’exprimer l’intensité : cette joie, notre joie, est ineffable, glorieuse.

 en remportant, comme prix de la foi, le salut de vos âmes : car nous savons, dans une vivante espérance, l’héritage qui nous est promis, le salut, le partage de la vie même de notre Dieu.

Ainsi se termine cette magnifique péricope présente dans notre liturgie, aussi bien quotidienne que dominicale, cette profession de foi de Pierre, l’apôtre, qui nous porte à regarder comment notre foi s’inscrit dans le grand projet d’amour de Dieu pour l’humanité.

Seigneur Jésus, enracine en nous cette foi qui nous permette de t’aimer, de croire en toi, d’agir selon ton commandement d’amour, afin d’avoir part à ta joie. 

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