mardi 9 décembre 2014

En chemin

Ac 26
12 « C’est ainsi que je me rendais un jour à Damas avec pleins pouvoirs et mandat spécial des grands prêtres. 13 J’étais en chemin, ô roi, lorsque vers midi je vois venir du ciel, plus resplendissante que le soleil, une lumière qui m’enveloppe de son éclat ainsi que mes compagnons de route. 14 Nous tombons tous à terre, et j’entends une voix me dire en langue hébraïque : “Saoul, Saoul, pourquoi me persécuter ? Il t’est dur de te rebiffer contre l’aiguillon !” 

Viens Esprit Saint, que ta lumière nous enveloppe pour illuminer notre chemin.

C’est ainsi que je me rendais un jour à Damas avec pleins pouvoirs et mandat spécial des grands prêtres : Agrippa a devant lui un adepte de la « Voie », qui vient de démontrer combien il suivait à la lettre la Loi juive et pourchassait les disciples de Jésus. Que s’est-il donc passé entre deux ? Paul lui doit une explication, et reprend donc une nouvelle fois le récit de l'évènement qui a eu lieu sur la route de Damas, alors qu’il était en plein exercice de justicier.

J’étais en chemin, ô roi, lorsque vers midi je vois venir du ciel, plus resplendissante que le soleil, une lumière qui m’enveloppe de son éclat ainsi que mes compagnons de route : quelque chose de surnaturel est survenu, quelque chose dont Paul n’était pas l’acteur. Il y eut une lumière et une voix. Peu importe les détails : Luc nous a dit (ch. 9) que seul Paul est enveloppé de lumière et que ses compagnons entendaient la voix ; à Jérusalem, Paul a raconté qu’ils n’entendaient rien… Ici, tous sont pris dans cette lumière ; seul importe qu’il y ait eu théophanie et que tous se sont rendu compte de l’aspect extraordinaire du moment.

Nous tombons tous à terre, et j’entends une voix me dire en langue hébraïque : “Saoul, Saoul, pourquoi me persécuter ? Il t’est dur de te rebiffer contre l’aiguillon !” : d’ailleurs, dans ce récit, tous tombent, comme si tous étaient concernés, chacun à sa manière. Alors Paul est interrogé, tout commence par une question, comme si souvent dans les évangiles ! Puis vient un proverbe grec ! Une première leçon, ou un avertissement, qui ne figure pas dans les autres récits. Une mise en garde adressée à celui qui veut combattre contre Dieu : c’est à lui-même qu’il fait du tort.

Seigneur Jésus, tu es venu rejoindre Paul au plus fort de sa méprise, au plus fort de sa rage, comme il le dit lui-même. Même, surtout, lorsque nous faisons totalement fausse route, ne nous laisse pas dériver, viens à nous, réveille-nous.



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