mercredi 3 décembre 2014

Aucune donnée sûre



Comme je ne dispose d’aucune donnée sûre à son sujet pour écrire au souverain, je l’ai fait comparaître devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa, afin d’être en mesure de lui écrire à la fin de cette audience. En effet, il serait, me semble-t-il, déraisonnable, d’envoyer un prisonnier sans spécifier les charges qui pèsent sur lui.  
Actes 25, 26-27

Viens Esprit de Jésus, que ce temps consacré à la lecture de la Parole, nourrisse ma foi, soutienne mon espérance, renouvelle ma charité.   

Comme je ne dispose d’aucune donnée sûre à son sujet pour écrire au souverain,
A nouveau, Festus confirme qu’il ne voit aucun motif de condamnation en Paul. Or il lui faut écrire à l’empereur à son sujet. Littéralement, le terme employé pour le désigner est « seigneur », titre qui désignait l’empereur, et signifiait son pouvoir absolu. On comprend que les chrétiens auront difficile de reconnaître un tel titre à un empereur.

 je l’ai fait comparaître devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa, afin d’être en mesure de lui écrire à la fin de cette audience.
Au départ de cette audience, il avait d’abord le souhait d’Agrippa de voir Paul. Festus y ajoute le service que cela pourrait lui rendre, face à ce courrier à rédiger pour lequel il manque d’éléments. Festus semble espérer de cette audience, de nouvelles informations.

 En effet, il serait, me semble-t-il, déraisonnable, d’envoyer un prisonnier sans spécifier les charges qui pèsent sur lui.  
On imagine effectivement, qu’un prisonnier envoyé à Rome sans dossier un peu étoffé concernant sa condamnation, laisserait entendre que la juridiction locale est quelque peu défaillante. Festus témoigne ainsi de son embarras face ce prisonnier hors du commun qu’est Paul. On croit quand même un brin rêver. Voilà un prisonnier que l’on va livrer à la justice impériale, après deux ans de détention à Césarée, et le gouverneur n’a rien de fondé à écrire pour justifier l’emprisonnement, et l’envoi en prisonnier.

Seigneur, mets en nos cœurs la droiture, le souci de la justice.
Seigneur, donne-nous d’œuvrer au bonheur de tous, dans le respect des personnes.

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