vendredi 10 octobre 2014

La foule

Ac 21
31 On cherchait à le tuer quand cette nouvelle parvint au tribun de la cohorte : « Tout Jérusalem est sens dessus dessous ! » 32 Il rassembla immédiatement soldats et centurions, et fit charger la foule : à la vue du tribun et des soldats, on cessa de frapper Paul. 

Esprit Saint, habite nos pensées et nos cœurs afin qu’ils ne se laissent pas emporter sur des voies qui ne sont pas les tiennes.

On cherchait à le tuer : ni plus ni moins ! Réaction extrême, justice populaire hors-la-loi… Volonté de protéger sa « religion », ses rites, par le crime… en quoi une simple rumeur peut se transformer en menace telle qu’elle aveugle une foule.

quand cette nouvelle parvint au tribun de la cohorte : « Tout Jérusalem est sens dessus dessous ! » : la nouvelle parvient directement en haut lieu, au responsable de l’ordre dans la ville. On lui annonce donc que la ville où il exerce son pouvoir policier et militaire est en parfait désordre !

Il rassembla immédiatement soldats et centurions : sous ses ordres, il a les centurions qu’il envoie au plus vite sur place.

et fit charger la foule : nous sommes en pleine scène d’émeute et l’armée charge…

à la vue du tribun et des soldats, on cessa de frapper Paul : mais la simple approche de la force militaire suffit à calmer ceux qui se déchaînaient contre Paul : le jeu n’en vaut pas la chandelle…
Le sujet reste impersonnel : la foule n’a pas de nom, pas de visage, elle se tourne en bloc et sans réflexion vers un ennemi commun, qu’elle se crée quasi de toutes pièces. Pourquoi la foule est-elle si prompte à agir envers un simple individu, pourquoi est-ce dans la volonté de tuer qu’elle se sent exister, alors que, finalement, il n’y a envers elle aucune menace ?


Seigneur Jésus, tu as connu la foule qui condamne. Sois auprès de tous les innocents, de tous ceux qui sont menacés au nom d’idéologies, de tous ceux qui se laissent embrigadés dans les mouvements de masse au nom d’un dieu qui n’existe pas. 

1 commentaire:

raymond a dit…

Il y a quelques jours, j'ai reçu un mail avec des photos d'exécutions en groupes, d'égorgements de décapitations, de gens torturés sur une croix... en Syrie...avec le sourire et la fierté des bourreaux. Les 3 otages occidentaux décapités ne sont que les arbres qui cachent une forêt d'exactions sans nombre.
Deux mille ans plus tard, à répétition, tout continue malgré une prise de conscience et un éveil à être vigilent pour bannir l'inacceptable.
Honte et dégoût pour cette cruauté bestiale.