vendredi 11 juillet 2014

Le Seigneur avait ouvert son coeur

L’une d’elles, nommé Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, adorait Dieu. Elle écoutait, car le Seigneur avait ouvert son cœur pour la rendre attentive aux paroles de Paul. Quand elle reçut le baptême, elle et ceux de sa maison, elle nous pria en ces termes : «  Si vous m’avez jugée croyante au Seigneur, venez demeurer en ma maison ». Et elle nous a forcés d’accepter.
Actes 16, 14-15

Viens Esprit de Jésus, ouvre nos cœurs à la Parole
Viens ouvre nos vies qu’elles deviennent conformes à l’annonce de l’Evangile.

L’une d’elles, nommé Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, adorait Dieu.
Mention est faite plus spécialement d’une des femmes de cette assemblée au bord de la rivière : Lydie. Une femme qui doit avoir une certaine aisance financière, elle est marchande de tissus de pourpre… Elle est présentée comme adorant Dieu, elle a déjà tout un parcours spirituel au moment où elle accueille la prédication de Paul.

 Elle écoutait, car le Seigneur avait ouvert son cœur pour la rendre attentive aux paroles de Paul.
L’écoute demande deux acteurs : la personne qui doit le souhaiter, et le Seigneur qui ouvre les cœurs, qui donne l’attention. D’où notre prière avant d’ouvrir l’Ecriture : que l’Esprit nous rende disponible à la Parole. Le cœur au sens biblique, est plus que le centre affectif de la personne, il est aussi le lieu de l’intelligence, de la compréhension, de la décision.

Quand elle reçut le baptême, elle et ceux de sa maison,
On avait déjà vu la maisonnée de Corneille recevoir le baptême, la maison du gardien de prison encore avant. Ici c’est la maison de Lydie, qui entraînée par elle reçoit le baptême. L’assemblée était proche de la rivière, l’eau ne manquait pas ! Lydie aura pu recevoir le baptême rapidement. Pas de long cheminement catéchétique à l’époque, mais un élan du cœur, un désir ardent…

elle nous pria en ces termes : «  Si vous m’avez jugée croyante au Seigneur, venez demeurer en ma maison ». Et elle nous a forcés d’accepter.
La communauté chrétienne est lieu de vie. Lydie a peine baptisée veut inviter Paul et ses compagnons, leur offrir le gîte. C’est tout un signe de communion qui se dit à travers cette hospitalité. Que serait notre foi, si elle ne se traduisait en des gestes de fraternité.

Seigneur, béni sois-tu pour le réseau de relations que tu nous donnes de tisser par le partage de foi.

Seigneur, aujourd’hui encore ouvre nos cœurs à l’écoute de ta parole. Qu’elle transfigure nos vies. 

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