mardi 18 mars 2014

Qu'y a-t-il, Seigneur ?

Ac 10
3 Un jour, vers trois heures de l’après-midi, il vit distinctement en vision un ange de Dieu entrer chez lui et l’interpeller : « Corneille ! » 4 Corneille le fixa du regard, et, saisi de crainte, il répondit : « Qu’y a-t-il, Seigneur ? » – « Tes prières et tes largesses se sont dressées en mémorial devant Dieu. 

Esprit Saint, révèle-nous au travers de cette Parole, combien Dieu est proche, comment il nous visite, à quoi il nous appelle.

Un jour, vers trois heures de l’après-midi : toujours cette même heure signalée pour tant d’évènements dans le Nouveau Testament…

il vit distinctement en vision un ange de Dieu entrer chez lui et l’interpeller : Corneille !  Encore une vision, pourrions-nous dire, tellement elles sont fréquentes dans les Actes. Très différentes des apparitions de Jésus qui ne sont jamais appelées « visions », elles sont le plus souvent le fait de « l’Ange de Dieu » ; non pas un ange quelconque comme on pourrait le croire ici, mais bien l’intervention de Dieu lui-même. Il est ainsi déjà intervenu explicitement auprès de Pierre et des apôtres, de Philippe, de Paul… maintenant de Corneille… et ce n’est pas fini ! Voilà donc l’Ange de Dieu qui pousse la porte de Corneille et l’appelle par son nom.

Corneille le fixa du regard, et, saisi de crainte, il répondit : Qu’y a-t-il, Seigneur ? : Corneille est-il saisi, effrayé ? Sa question ne le laisse pas supposer. Il regarde attentivement (et il voit « distinctement ») et, dans sa foi de « craignant Dieu », plein de respect et d’émerveillement, il reconnaît son visiteur puisqu’il l’appelle « Seigneur ». Il lui pose une question bien familière : « Qu’y a-t-il ? », comme on dirait à un ami qui vient frapper à notre porte… Une question qui sous-entend aussi notre disponibilité, notre accueil… Ce « qu’y a-t-il ? » suppose une attitude prête à répondre au souhait, à l’attente de l’autre…

Tes prières et tes largesses se sont dressées en mémorial devant Dieu : pas de réponse directe à la question mais un préambule qui doit être nécessaire puisqu’il occupe la moitié du discours de l’Ange. Avant de donner son ordre de mission à Corneille, il prend en quelque sorte la peine de justifier sa démarche. Un peu comme l’Ange de l’annonciation commence par dire à Marie qu’elle a « trouvé grâce » auprès de Dieu. Les prières et aumônes de Corneille sont présentes à la pensée de Dieu, elles ont attiré son attention sur lui : il peut être chargé d’une mission, et elle sera importante pour toute l’Eglise.

Seigneur Jésus, rends-moi attentive à ta visite quand tu entres chez moi, rends-moi accueillante et disponible. Que ma prière soit ce dialogue simple et confiant.

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