mercredi 30 octobre 2013

Le Seigneur adjoignait

Ac 2
47 Ils louaient Dieu et trouvaient un accueil favorable auprès du peuple tout entier. Et le Seigneur adjoignait chaque jour à la communauté ceux qui trouvaient le salut.

Viens, Esprit, viens mettre en nos cœurs les mots de la louange.

Ils louaient Dieu : le louer pour ses bienfaits, le louer parce qu’il est Dieu… Luc nous a dit que les disciples prient au temple ou en partageant le pain. Il précise maintenant la place de la prière de louange.

et trouvaient un accueil favorable: et il joint, dans la même phrase, cette louange à l’accueil du peuple : toujours les deux dimensions : les disciples se tournent vers Dieu et vers les hommes et ceux-ci accueillent la grande nouveauté, la bonne nouvelle.

auprès du peuple tout entier : cette première description de la communauté de Jérusalem se clôt sur une vision idéale, grandiose… mais nous allons vite tourner la page…

Et le Seigneur adjoignait chaque jour à la communauté : même si le peuple « tout entier » accueille la parole des apôtres, que chacun ait bien conscience qu’ils n’en sont pas la cause première : c’est le Seigneur qui agit au cœur des hommes ; Luc a soin de prévenir le risque de s’attribuer la réussite, et ce d’autant plus qu’elle est spectaculaire.

ceux qui trouvaient le salut : parmi le peuple qui accueille avec bienveillance la démarche des disciples, il y en a qui se laissent toucher, qui « cherchent » la vérité, et qui « trouvent » le salut, qui acceptent d’être sauvés par le Christ.

Seigneur Jésus, c’est à travers nous que tu veux rejoindre tous les hommes et les femmes qui cherchent le salut. Fais de nous tes instruments.

mardi 29 octobre 2013

Allégresse et simplicité

Ac 2
46 Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ; ils rompaient le pain à domicile, prenant leur nourriture dans l'allégresse et la simplicité de cœur.

Viens, Esprit, viens mettre en nos cœurs la joie et la simplicité de cœur, qu’elles nous ouvrent à la parole.

Unanimes : toujours la même insistance : union, communion, unanimité… Etre un, comme Jésus lui-même l’avait désiré : « qu'ils soient un » avait-il demandé à son Père (Jn 17,11) à la veille de mourir.

ils se rendaient chaque jour assidûment : cette assiduité, dont Luc nous a aussi déjà parlé, se précise : c’est tous les jours qu’ils se retrouvent pour prier ensemble ; quand nous avons goûté à ce rendez-vous quotidien dans la prière, avec nos frères et sœurs, nous savons que c’est véritablement la source d’une journée vécue en union avec le Seigneur lui-même.

au temple : il y a, d’une part, la prière traditionnelle au Temple, comme tous les Juifs

ils rompaient le pain à domicile : et, d’autre part, la nouveauté, la fraction du pain. A domicile, précise Luc. Bien sûr, on voit mal les premiers croyants célébrer l’Eucharistie au Temple ou dans les synagogues… Mais célébrer « à la maison », sur le lieu de vie, s’y réunir entre frères, voilà qui est aussi significatif.

prenant leur nourriture  : c’est au cours d’un repas que Jésus avait rompu le pain… et les disciples ont tout naturellement associé la réunion fraternelle autour de la table au geste de la fraction du pain : c’est une communauté qui célèbre.

dans l'allégresse et la simplicité de cœur : après avoir décrit le cadre, Luc précise les sentiments et c’est tout aussi important : que les cœurs soient à l’unisson de ce qui est exprimé… Ce qui habite donc les cœurs des premiers croyants réunis pour la fraction du pain en mémoire de leur Seigneur, c’est l’allégresse et la simplicité ! On aurait pu s’attendre à tant d’autres descriptions ou recommandations… mais voilà qui nous rejoint au plus intime de nous-mêmes : être invités à l’allégresse et la simplicité, parce que Jésus est vivant et pour toujours avec nous tous…


Seigneur Jésus, permets que nos assemblées de prière soient vécues, dans la communion avec nos frères et sœurs, dans l’allégresse et la simplicité que tu mets en nos cœurs.

lundi 28 octobre 2013

Croyants

Ac 2
44 Tous ceux qui étaient devenus croyants étaient unis et mettaient tout en commun. 45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun.

Esprit saint, éclaire notre foi, qu’elle guide toute notre vie.

Tous ceux qui étaient devenus croyants : ils « sont devenus », il y a eu changement, transformation, conversion. Maintenant, ils sont « croyants ». Ce mot est beau et fort. Aujourd’hui il désigne parfois simplement l’appartenance à telle religion. Luc désigne ainsi les disciples du Christ avant qu’apparaisse le nom de « chrétiens ». Le terme de « croyants » sera déjà utilisé par Paul, notamment dans ses épîtres aux Thessaloniciens. C’est un verbe, au participe présent, un mot qui ne désigne pas un état mais une action. Croire, c’est dynamique. Et combien significatif : c’est par leur foi en Jésus que les premiers disciples se définissent.

étaient unis et mettaient tout en commun : Luc revient déjà (après deux versets! ) sur l’idée de communauté, d’union, de mise en commun. Leur foi en Jésus créait ce lien entre eux, lien qui se manifestait dans la mise en commun concrète de leurs biens : croire et agir en conséquence !

Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens : dans l’attente du retour de Jésus qu’ils imaginaient tout proche, seul comptait le fait d’être prêts à ce retour, de vivre en parfaite conformité avec la nouvelle loi d’amour.

pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun : Luc précise bien que ce n’est pas un dépouillement pour le principe, pour atteindre un idéal de pauvreté. S’ils vendent, c’est pour partager entre tous le résultat de cette vente, et cela en fonction de la réalité de chacun. L’attention à chaque personne est explicitée dès le départ.


Seigneur Jésus, croire en toi, c’est te suivre sur les chemins de l’amour et du partage. Permets-nous d’y marcher à ta suite.

dimanche 27 octobre 2013

Assidus

Ac 2
42 Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. 43 La crainte gagnait tout le monde : beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les apôtres.

Viens, Esprit saint, viens réunir toutes nos communautés en ton amour.

Ils étaient assidus : le grand jour de la Pentecôte s’est achevé : les événements s’y sont succédés : venue de l’Esprit, discours de Pierre, conversions… Nous voilà revenus dans le quotidien. Mais la première communauté s’est constituée autour des disciples et Luc va s’attacher maintenant à nous la décrire. Il souligne d’abord que la vie de ces « trois milles » a bien changé car maintenant ils se réunissent fréquemment, ils sont « assidus », fidèles.

à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières :  ces quatre points énumérés par Luc constituent donc les piliers de la communauté de Jérusalem, donnée en quelque sorte en modèle à tous les lecteurs des Actes. Ce sommaire est concis mais Luc y reviendra à plusieurs reprises. Il y a l’enseignement, celui des témoins directs, écouté sans doute lors des réunions, il y a la « communion fraternelle » (le mot grec signifie simplement « communauté » mais les traducteurs ont estimé que ce mot avait perdu sa force…), l’eucharistie, et les prières dont nous apprendrons qu’elles se différencient déjà des prières juives.

La crainte gagnait tout le monde : courte parenthèse où aucune opposition ne vient à l’encontre de la toute jeune Eglise..

beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les apôtres : Pierre avait rappelé les « signes et prodiges » réalisés par Jésus, puis il y avait eu ceux du jour de Pentecôte. Et voici que continuent à se réaliser, par les apôtres, ces signes et prodiges qui peuvent pousser ceux qui les accueillent à croire et à se convertir.

Donne-nous, Seigneur, de rester assidus, fidèles à l’écoute de ta Parole et à la prière. Et rends notre regard attentif à tous les signes de ta présence dont tu sèmes nos routes.

samedi 26 octobre 2013

Soyez sauvés

Par bien d’autres paroles, il témoignait et les encourageait, disant : « Soyez sauvés de cette génération tortueuse ». Ceux qui accueillirent sa parole furent baptisés, et ce jour là, environ 3000 personnes se rallièrent.
Actes 2, 40-41

Viens Esprit, rassemble-nous en ton amour

Par bien d’autres paroles, il témoignait et les encourageait,
Luc n’a pas la prétention de redire toutes les paroles de Pierre. Il a reconstitué un discours, tout simplement, donnant une idée de la première prédication. Cette prédication se veut d’abord témoignage relu de l’expérience vécue, et encouragement, exhortation. C’est un témoignage pressant, émanant du désir du cœur.

 disant : « Soyez sauvés de cette génération tortueuse ».
Soyez sauvés. La formule est originale. D’une part un impératif, d’autre part un passif… en effet, Dieu seul sauve, pas question de dire « Sauvez-vous ». Mais d’autre part, Dieu n’impose à personne ce salut. D’où la nécessité d’une volonté humaine, d’une ouverture au salut de Dieu. IL s’agit d’accueillir le salut que Dieu offre.
Qu’est-ce que cette génération tortueuse ? l’expression est utilisée dans le premier Testament. Elle dit le comportement d’un peuple qui louvoie, d’un peuple qui a reçu la loi et les promesses, mais qui sans cesse s’écarte du chemin proposé. On peut relire le cantique de Moïse au livre du Deutéronome. Face à Dieu, juste et fidèle, le peuple se montre inconstant, sombrant régulièrement dans l’idolâtrie.

Ceux qui accueillirent sa parole furent baptisés,
Le baptême semble apparaître dès les débuts de la communauté. Ce rite existait déjà,  au début de l’évangile on a vu Jean le Baptiste offrir en ce geste une démarche de conversion, de pénitence. Ici le rite marque l’entrée dans la communauté, de ceux qui accueillent la prédication centrée sur la résurrection du Christ et le don de l’Esprit.

et ce jour-là, environ 3000 personnes se rallièrent.
Un chiffre probablement excessif, mais qui veut marquer le rapide accroissement de la communauté, revêtue de l’Esprit.

Seigneur, tiens-moi en une attitude d’accueil face à ton offre de salut, face à ton partage de vie, face au partage de ton Esprit, de ton amour.

Seigneur, aujourd’hui que nous soyons sauvés.

vendredi 25 octobre 2013

Elle est à vous, la promesse

Car elle est à vous, la promesse, et à vos enfants, ainsi qu’à tous ceux qui sont loin, tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera.  
Actes 2, 39

Viens Esprit, creuse en nous l’espace pour t’accueillir
Viens Esprit, donne-nous soif de toi

Car elle est à vous, la promesse,
Pierre s’adresse à ses frères juifs, il les sait bénéficiaires de la promesse de Dieu, il leur redit. Il vient de parler de la promesse de Dieu faite par Joël, promesse de répandre son Esprit sur tous ses enfants. Pierre revêtu de cet Esprit, ne veut absolument pas, en faire le monopole, cet Esprit qu’il a reçu, il sait que Dieu veut le donner en partage à tous ceux qui voudront être de son peuple.

et à vos enfants,
Cette promesse est valable dans le temps aussi, elle passe de génération en génération.

ainsi qu’à tous ceux qui sont loin,
elle s’étend dans l’espace, elle concerne le peuple de Dieu répandu dans le monde, pas rien que les juifs de Jérusalem.

 tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera.
Elle concerne finalement tous ceux que le Seigneur dans sa bienveillance appellera. Pierre laisse à Dieu toute liberté d’agir, auprès de qui il veut, il ne limite pas la grâce de l’Esprit à une catégorie qu’il aurait définie, en tant que tête du groupe des disciples.

Béni sois-tu Seigneur, pour ce grand respect de Pierre, face à ta liberté gracieuse. Tu fais part de tes dons à qui tu veux, nul parmi les humains ne peut limiter l’espace de ton action.
Seigneur, à chacun, en tous les temps et tous les lieux, tu offres ton Esprit. Rends nous accueillants. Et que te recevant, nous devenions toujours davantage frères et sœurs, membres d’un même corps.

jeudi 24 octobre 2013

Le coeur transpercé

Ayant écouté, ils eurent le cœur transpercé et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes, frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Convertissez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour la remise de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint Esprit.
Actes 2, 37-38

Viens Esprit de Jésus, transperce mon cœur par ton amour
Viens Esprit de Jésus, habite en moi, et oriente ma vie

Ayant écouté, ils eurent le cœur transpercé et dirent à Pierre et aux autres apôtres :
La première étape du chemin est l’écoute. Elle est capitale en vie spirituelle. L’écoute marque l’ouverture de soi aux autres, à l’Autre. Sans écoute, l’être risque de demeurer replié sur lui-même. L’écoute profonde est celle du cœur qui accueille les paroles. Le cœur au sens biblique, n’est pas le simple siège des sentiments et des affections, il est aussi le siège de la volonté, de la réflexion. La parole est accueillie, entendue en ce lieu profond, et les auditeurs en sont bouleversés. Ils ont le cœur percé, touché,… Le latin a donné le mot componction.

Hommes, frères, que ferons-nous ?
Et la foule alors demande ce qu’elle doit faire. Elle veut réagir à la parole entendue, accueillie.  Elle s’interroge sur l’agir qui convient. Et elle pose la question à Pierre et aux autres apôtres en les nommant « Hommes frères ». C’est un rapport de fraternité qui les rassemble. Pierre les avait interpellés de la même manière un peu plus haut (v 29). Ainsi il y a en cet échange une reconnaissance de fraternité.

Pierre leur dit :
Pierre ne reste pas sourd à l’appel. Il ne reporte pas au lendemain une réponse. Et sa réponse contient les éléments essentiels de la première prédication.

Convertissez-vous
Il s’agit de changer. Se convertir c’est changer de direction, se retourner. En langage spirituel ce sera parfois traduit en repentir. Revenir sur sa conduite passée pour en changer.

et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ,
le baptême est présenté d’emblée comme le porche d’entrée en la vie chrétienne. Et cette fois, non plus le baptême de Jean, mais un baptême au nom de Jésus Christ. Recevoir ce baptême est une confession de foi en Jésus, messie envoyé de Dieu, sauveur. C’est une adhésion à lui. Le baptême se reçoit. Que chacun soit baptisé. Il faut laisser faire un autre, et à travers lui, Dieu.

pour la remise de vos péchés,
Le premier devant être la libération face à la mort de Jésus. Pierre vient de leur parler en termes durs : ce Jésus, vous l’avez crucifié. Aussi vite, il annonce le pardon de Dieu.

et vous recevrez le don du Saint Esprit.
Et ce don de l’Esprit que les apôtres viennent de recevoir, n’est pas leur monopole, d’emblée ils annoncent que l’Esprit va être donné à tous ceux qui le voudront, qui l’accueilleront. En chrétienté, toutes les grâces sont partageables, participables.

Seigneur, que ta parole perce l’écorce de mon cœur, le rejoigne au plus profond et me fasse venir à toi, encore et toujours. Que ta Parole au matin de ce jour me bouleverse et transforme ma vie, qu’elle me donne de marcher aujourd’hui résolument en disciple de Jésus. Dans la confiance en ton pardon, que la présence de ton Esprit conduise nos pas.

mercredi 23 octobre 2013

Et Seigneur, et Christ

Que toute la maison d’Israël le sache avec certitude : Dieu l’a fait et Seigneur, et Christ, ce Jésus que vous, vous avez crucifié.
Actes 2, 36

Viens Esprit, viens proclamer en mon cœur Jésus Christ et Seigneur
Viens Esprit, illumine ma vie par la foi,
Viens Esprit, conduis-moi en ta présence.

Que toute la maison d’Israël le sache avec certitude :
Pierre conclut alors toute sa prédication, par une interpellation à la maison d’Israël, c'est-à-dire aux membres du peuple élu, choisi par Dieu, à ses frères juifs. Il l’invite à la connaissance sûre qu’eux-mêmes, les apôtres ont de Jésus.

 Dieu l’a fait
C’est l’œuvre de Dieu qui est mise en avant en cette déclaration finale, récapitulative. C’est l’action du Père envers son Fils bien-aimé.

et Seigneur,
Le Seigneur dont parlaient les psaumes cités auparavant par Pierre. Le voici manifesté.

 et Christ,
Christ, traduction grecque du mot hébreu Messie. Le roi messie annoncé par David, par les prophètes, voici qu’il est identifié.

 ce Jésus que vous, vous avez crucifié.
Ainsi à l’œuvre des hommes qui a mené à la mort de Jésus, s’oppose l’œuvre de Dieu qui le glorifie.
Jésus est Seigneur, avec le Seigneur, il est le Fils du Père et partage avec lui la divinité. Il est Christ, messie envoyé, donné par Dieu.
L’invitation est claire : reconnaître Jésus en sa véritable identité, devenir son disciple.

Seigneur, conduis-nous toujours plus avant dans la foi en Jésus, ton Fils et notre Sauveur.
Seigneur, imprègne mon quotidien de cette foi, que ma vie en soit transformée et porte fruit pour ton royaume.

mardi 22 octobre 2013

Le Seigneur a dit

En effet, David, lui, n’est pas monté aux cieux, or il a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis un escabeau sous tes pieds.
Actes 2, 34-35

Viens Esprit de Jésus, viens en nos cœurs
Ouvre pour nous le livre des Ecritures
Et révèle-nous le sens de ces paroles.

En effet, David, lui, n’est pas monté aux cieux,
Pierre reprend à nouveau son discours en s’appuyant sur la figure de David, le Roi, annonciateur du vrai Messie Roi qui devait venir dans sa lignée.  Il  commence à dire que le Roi David, n’est pas monté aux cieux. Il vient de rappeler qu’il est mort et a été enseveli, et que son tombeau est connu.

or il a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur
Pierre cite maintenant le psaume 109 (110) qu’il attribue à David, comme le fait toute la tradition de son époque. Il rapporte une parole du Seigneur à son Messie appelé lui aussi Seigneur, ce qui donne ce verset Le Seigneur a dit à mon Seigneur…

 siège à ma droite
Siéger à la droite de Dieu est le privilège du messie victorieux, qui n’est point au tombeau, mais dans la gloire de Dieu.

 jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis un escabeau sous tes pieds.
Et la victoire du Messie, est remportée par Dieu lui-même qui lui livre tous ses ennemis sous ses pieds. Les termes guerriers ne nous parlent plus guère, mais ils disent la victoire absolue de Dieu sur les puissances du mal et de la mort, victoire qu’il donne à son Messie.

Seigneur, tu es notre Père, tu es notre Dieu. A Jésus, ton envoyé, Messie, tu as donné la victoire sur le mal et sur la mort. Donne-nous foi en ce salut que tu nous offres. Donne-nous confiance en toi pour avancer au quotidien, sur le chemin de la vie.

lundi 21 octobre 2013

Ce Jésus, Dieu l'a relevé

Ce Jésus, Dieu l’a relevé, nous tous en sommes témoins. Exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père, l’Esprit Saint promis, et il l’a répandu comme vous le voyez et l’entendez.
Actes 2, 32-33

Viens Promesse du Père,
Viens habiter nos cœurs, les instruire,
Que nous soyons témoins de la résurrection de Jésus, espérance de l’humanité entière.

Ce Jésus, Dieu l’a relevé,
En une formule brève et percutante, Pierre annonce l’essentiel du message : Dieu a ressuscité Jésus. Il l’a relevé de la mort, il a par là donné raison à la prédication de Jésus, au visage du Père qu’il a révélé.

nous tous en sommes témoins.
De ce message, les apôtres, les disciples, se reconnaissent témoins. Ils ont conscience de devoir annoncer cette nouvelle. Ils ne peuvent faire autrement que d’en parler, de l’annoncer au monde, pour que tous soient invités à la foi. De preuve de la résurrection, il n’y en a pas, il n’y en aura pas… il y a le signe du tombeau vide, et le témoignage des disciples.

Exalté par la droite de Dieu,
La droite de Dieu, expression symbolique pour dire son pouvoir, sa force. Par sa force le Père a exalté son Fils, qui avait connu l’humiliation de la croix. Il l’a exalté, nous pouvons comprendre cette expression de la résurrection et de l’ascension. C’est tout le mystère pascal qui est annoncé ainsi, la victoire de notre Dieu sur le mal et la mort.

 il a reçu du Père, l’Esprit Saint promis, et il l’a répandu comme vous le voyez et l’entendez.
Toute la Trinité est présente dès la première prédication de Pierre. Le Père qui a ressuscité Jésus a promis l’Esprit et par Jésus exalté il l’a répandu effectivement. Ceux qui assistent à ce premier discours de Pierre en sont témoins. Ils ont entendu le fracas du grand souffle, ils ont entendu les disciples annoncer les merveilles de Dieu dans leurs propres langues. L’Esprit nul ne peut le voir, mais ses œuvres sont là, qui révèlent sa présence à qui veut bien le reconnaître.

Seigneur, ouvre mes yeux aux œuvres de ton Esprit en notre terre aujourd’hui.
Seigneur, fais de tous les croyants des témoins de la Résurrection.

dimanche 20 octobre 2013

Il a parlé de la résurrection

Hommes, frères, il est permis de vous dire avec assurance au sujet du patriarche David, qu’il est mort, a été enseveli et que son tombeau se trouve aujourd’hui encore chez nous. Mais il était prophète et savait que Dieu lui a juré par serment de faire asseoir sur son trône quelqu’un, fruit de ses reins. Ayant donc vu d’avance, il a parlé de la résurrection du Christ disant il n’a pas été abandonné au séjour des morts et sa chair n’a pas connu la corruption.
Actes 2, 29-31
 
Viens Esprit de foi,
Viens lumière des cœurs
Viens souffle de vie
 
Hommes, frères, il est permis de vous dire avec assurance au sujet du patriarche David, qu’il est mort, a été enseveli et que son tombeau se trouve aujourd’hui encore chez nous.
Après avoir cité le psaume, qu’il a placé sur les lèvres de David, Pierre constate que David, malgré ce psaume est bien mort, a été enseveli, et que son tombeau est connu de tous. D’où sa question : David s’est-il trompé en annonçant qu’il ne connaîtrait pas la corruption ?
 
Mais il était prophète et savait que Dieu lui a juré par serment de faire asseoir sur son trône quelqu’un, fruit de ses reins.
Et d’enchaîner aussitôt : non, bien sûr, David ne s’est pas trompé. Il ne parlait pas de lui-même dans le psaume, mais il était prophète, il parlait d’un de ses descendants. Celui que le Seigneur lui avait promis, par le prophète Nathan. (2 Sam 7)
 
 Ayant donc vu d’avance, il a parlé de la résurrection du Christ disant il n’a pas été abandonné au séjour des morts et sa chair n’a pas connu la corruption.
Pierre relit alors le psaume en l’appliquant à Jésus, qu’il nomme Christ c'est-à-dire messie, promis par Dieu. Et Jésus, il l’affirme ressuscité. Il n’est plus au tombeau, son corps ne connaît pas la corruption. Si de David, on peut assurer qu’il est mort, a été enseveli, et que son tombeau est encore là, vénéré par le peuple. On ne peut en dire autant de Jésus, il est mort, a été enseveli, mais il est ressuscité. Le tombeau a été retrouvé vide. Nul ne s’y rend désormais pour l’honorer. Il n’est pas ici, il est ressuscité, ont proclamé les anges aux femmes qui voulaient lui rendre hommage.
 
Seigneur, donne-nous de célébrer aujourd’hui ta résurrection, de vivre en la foi au Christ, qui a donné sa vie pour nous, et qui est aujourd’hui, vivant, ressuscité.
Seigneur, donne-nous de vivre ce jour, dans l'espérance et la confiance que nous recevons de cette annonce de la résurrection.
 

samedi 19 octobre 2013

Ma chair campera sur l'espérance

David dit en effet de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant moi, il est à ma droite pour que je ne sois pas ébranlé. Voilà pourquoi mon cœur s’est réjoui et ma langue a jubilé. Aussi ma chair campera sur l’espérance, tu n’abandonneras pas ma vie au séjour des morts, et tu ne laisseras pas ton saint voir la décomposition. Tu m’as fait connaître les chemins de la vie, tu me rempliras de joie avec ta présence.
Actes 2, 25-28

Seigneur, éclaire mon cœur par la foi.
Envoie ton Esprit, qu’il éveille en nous la confiance et l’espérance et ton amour nous fera danser de joie

David dit en effet de lui :
Dans le passage précédent, Pierre avait cité longuement Joël, maintenant il cite le psaume 15 (16). Selon la tradition il attribue la composition de ce psaume à David. Et considère que David en l’écrivant parlait du Messie de Dieu, que les apôtres ont reconnu en Jésus.

Je voyais constamment le Seigneur devant moi, il est à ma droite pour que je ne sois pas ébranlé.
Ce psaume prière du Christ a son Père, est alors un chant de confiance totale du Fils. Il vit en présence du Père, et cette présence lui donne de traverser les épreuves, y compris l’épreuve de la mort, et de la mort sur une croix.

Voilà pourquoi mon cœur s’est réjoui et ma langue a jubilé.
L’amour du Père fait chanter le cœur du Fils.

 Aussi ma chair campera sur l’espérance
Le psaume tel que le proclame Pierre, est dans sa version grecque, par rapport à l’hébreu il y a quelques variantes Dans le texte hébreu la chair campe en sécurité, le grec dans sa traduction a introduit l’espérance. Ainsi on voit l’évolution de la compréhension du texte au fil des temps.

tu n’abandonneras pas ma vie au séjour des morts, et tu ne laisseras pas ton saint voir la décomposition.
Dans l’hébreu il est question de fosse, le grec parle de décomposition. Il ouvre ainsi clairement une vision de résurrection dans ce psaume. Le Christ dans la mort s’est abandonné aux mains du Père (telle la parole que Luc met sur les lèvres de Jésus sur la croix : Père entre tes mains je remets mon esprit. Jésus peut s’y abandonner dans la confiance qu’il a que le Père ne peut l’abandonner à la mort.

 Tu m’as fait connaître les chemins de la vie, tu me rempliras de joie avec ta présence.
Ce verset peut alors être lu comme le chant du Ressuscité. Le Père lui fait connaître les chemins de la vie, et il est comblé de joie.

Seigneur, donne-moi aujourd’hui, avec le Christ de chanter ta vie plus forte que la mort.
Fais grandir l’espérance en tous les cœurs, que nous vivions dès maintenant dans la joie de la Résurrection que tu nous ouvres avec Jésus.

vendredi 18 octobre 2013

Dieu l'a ressuscité

Ac 2, 14-24

Le texte (traduction : Bible de Jérusalem) :

14 « Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots : " Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l'oreille à mes paroles.
 15 Non, ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez ; ce n'est d'ailleurs que la troisième heure du jour.
 16 Mais c'est bien ce qu'a dit le prophète :
 17 Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes.
 18 Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes je répandrai de mon Esprit.
 19 Et je ferai paraître des prodiges là-haut dans le ciel et des signes ici-bas sur la terre : du sang, du feu, une vapeur de fumée.
 20 Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le Jour du Seigneur, ce grand Jour.
 21 Et quiconque alors invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
 22 " Hommes d'Israël, écoutez ces paroles. Jésus le Nazôréen, cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous par les miracles, prodiges et signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, ainsi que vous le savez vous-mêmes,
 23 cet homme qui avait été livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l'avez pris et fait mourir en le clouant à la croix par la main des impies,
 24 mais Dieu l'a ressuscité, le délivrant des affres de l'Hadès. Aussi bien n'était-il pas possible qu'il fût retenu en son pouvoir »

Prière (suggérée par Enzo Bianchi) :

« Notre Dieu, Père de la Lumière, tu as envoyé dans le monde ton Fils, Parole faite chair, pour te manifester à nous, les hommes.
Envoie maintenant sur moi ton Esprit Saint, afin que je puisse rencontrer Jésus-Christ dans cette Parole qui vient de toi ; afin que je la connaisse plus profondément et que, en la connaissant, je l’aime plus intensément pour parvenir ainsi à la béatitude du Royaume. Amen »

 Lecture verset par verset :

Les versets qui précèdent notre extrait racontent les événements du jour de la Pentecôte. Lorsque les disciples reçurent le don du Saint-Esprit, ils « se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Ac 2, 4).

Ces louanges de Dieu exprimées dans toutes les langues déconcertent certains témoins qui en déduisent qu’« ils sont pleins de vin doux ».

Pour répondre à cette accusation, Pierre prend la parole : de son discours, le premier du livre des Actes, nous ne lirons que les premiers versets.

Après cette première lecture du texte, nous pouvons en dégager la structure : une citation du prophète Joël puis une prédication concernant Jésus. La citation nous conduit à Jésus…

 v. 14 :
Pierre, porte-parole du groupe des douze, s’adresse à ceux qu’il appelle « Juifs et vous tous qui résidez à Jérusalem ». L’appellation englobe tous ceux qui séjournent à Jérusalem, « venus de toutes les nations qui sont sous le ciel » (2, 5).

 v. 15-16 :
D’abord, Pierre commence par réfuter leur interprétation d’ivresse. C’est trop tôt pour être ivres : « ce n’est d’ailleurs que la troisième heure du jour », c’est-à-dire 9 heures du matin…
Ensuite, il argumente et cite le Premier Testament.

v. 17-18 :
Le première annonce du prophète concerne le don de l’Esprit. Joël annonce le message de Dieu, où « toute chair » recevra l’Esprit de Dieu, qui révélera Dieu sous différents modes, prophéties, visions, songes.
Tous, fils et filles, jeunes et anciens, serviteurs et servantes seront prophètes.
Il en va de même pour nous : tous et toutes, nous sommes porteurs du Saint-Esprit. Tous et toutes, nous avons part à l’Esprit de Dieu, qui nous révèle sa Parole…

v. 19-20 :
En ces versets, Dieu se révèle, par des « prodiges dans le ciel » et des « signes sur la terre ». Ces outils de manifestation, « du sang, du feu, une vapeur de fumée », ne doivent pas nous surprendre : ils sont déjà présents dans le Premier Testament. Joël raconte effectivement le jour du Seigneur en parlant de prodiges et de signes (Jl 3, 3), de soleil changé en ténèbres et de lune, en sang (Jl 4, 16). Quant au sang, feu et fumée, ils rappellent la théophanie (apparition de Dieu) sur le mont Sinaï, dans le livre de l’Exode : Dieu s’y était manifesté de la même manière (Ex 19, 16-18).
Toutes ces manifestations extraordinaires sont au service du « jour du Seigneur ».

 v. 21 :
Pour s’y préparer, le prophète offre une précieuse clé : « quiconque alors invoquera le nom du Seigneur sera sauvé ».

v. 22 :
Dans cette deuxième partie, Pierre actualise la citation de Joël et l’applique à Jésus. Tel est le centre du message de ce discours : ce que Pierre dit de Jésus et la proclamation qu’il en fait.
Pierre annonce la Résurrection.
Jésus, « accrédité de Dieu », a accompli « miracles, prodiges et signes ». Remarquons que les deux derniers termes sont une reprise de ce qui caractérisait Dieu. « Tel Père, tel Fils », pourrions-nous dire…
De ces prodiges et signes, vous êtes les témoins, dit Pierre, « vous le savez vous-mêmes ».

v. 23-24 :
« Cet homme livré… » : c’est-à-dire littéralement « donné hors de », confié par Dieu, qui prend certainement des risques en livrant son Fils… Mais que n’aurait-il pas fait pour que ses créatures croient en Son Amour ?
« … selon le dessein bien arrêté… » : n’y lisons pas une référence à une certaine prédestination, comme si le chemin de chacun était déjà balisé à l’avance. Rappelons-nous plutôt le dessein de Dieu révélé dans le quatrième évangile : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16).
« … et la prescience de Dieu… » : Donner Jésus n’était ni sans risques, ni irréfléchi…
« vous l'avez pris et fait mourir en le clouant à la croix par la main des impies, mais Dieu l'a ressuscité… » : c’est le cœur du discours. Dieu a ressuscité Jésus. Certes, Dieu courait de grands risques en envoyant son Fils, mais, confronté à sa mort, il ne l’a pas abandonné… comme il ne nous abandonne pas non plus…
« le délivrant des affres de l'Hadès » : ou « des douleurs de la mort ». L’amour de Dieu ne pouvait se terminer sur un échec, sur un anéantissement,… « ce n’était pas possible »…
La révélation de Dieu n’a de cesse : l’envoi du Fils dans le monde, la Résurrection qui détruit la mort, le don de l’Esprit à toute chair. Dieu exprime son Amour : nous laisserons-nous rejoindre par cette Bonne Nouvelle dans toutes les fibres de notre être ?

Prière :
Seigneur Jésus, ton Père ne t’a pas abandonné à la mort, mais, par la résurrection, il t’a ouvert un chemin de Vie. Et ta Résurrection annonce la nôtre. Envoie ton Esprit-Saint, pour que cette Bonne Nouvelle d’une vie plus forte que toute mort atteigne les profondeurs de notre être et les horizons de notre terre…
Amen
Sr Marie-Jean

jeudi 17 octobre 2013

L'Esprit sur chacun d'eux

Actes 2, 1-13  reprise

Seigneur, envoie ton Esprit aujourd’hui encore sur notre terre.

Sur les disciples rassemblés en prière, Seigneur, tu envoies ton Esprit.
A la communauté, à chacun tu donnes ton Esprit,
Et au sein de la communauté, chacun peut se lever, porteur de ton Esprit pour annoncer tes merveilles. A chacun tu donnes de s’exprimer en la langue qu’il convient à la rencontre de ses frères et sœurs.

Seigneur, renouvelle aujourd’hui pour nous tes merveilles, donne-nous les mots pour aller à la rencontre de ceux que tu places sur nos routes, revêts nous de ton Esprit.

Aujourd’hui, fais-moi la grâce de t’accueillir en tout mon être, pour te porter à tous ceux et celles que je rencontrerai.

mercredi 16 octobre 2013

Pleins de vin doux

Tous étaient stupéfaits et perplexes, ils se disaient l’un à l’autre : Qu’est-ce que cela ? D’autres se moquaient disant : ils sont pleins de vin doux.
Actes 2, 12-13

Viens Esprit de discernement, donne-nous de reconnaître et comprendre tes signes.

Tous étaient stupéfaits et perplexes,
Au verset 7 Luc avait déjà mentionné la stupéfaction des gens. Il parlait alors aussi d’étonnement. Maintenant il ajoute la perplexité. Les personnes sont témoins d’un phénomène étrange : ils voient des Galiléens leur parler en leur langue à eux tous, issus de toutes les nations.

ils se disaient l’un à l’autre :
Ils échangent entre eux, ils ne s’adressent pas directement aux disciples.

Qu’est-ce que cela ?
Ils se disent leur étonnement, s’interrogent sur ce que cela signifie.

D’autres se moquaient disant : ils sont pleins de vin doux.
Devant la question  posée, certains résistent, ne se laissent pas interpeller, et prennent le chemin de la moquerie : ils sont ivres. A la Pentecôte le vin nouveau était servi. Pas difficile d’accuser les disciples d’avoir un brin trop caressé la bouteille… Voilà qui les dispense de s’interroger, de réfléchir…

Seigneur, quand tu te manifestes en l’homme, quand tu donnes ton Esprit à tes disciples, permets que nous te reconnaissions, permets que nous nous laissions interpeller, interroger, plutôt que de trouver refuge dans la dérision et la moquerie.

Seigneur, quand tu nous revêts de ton Esprit, donne-nous d’agir conformément à cet Esprit, même s’il en coûte incompréhension de la part de ceux qui nous entourent.

Seigneur, donne-nous, aujourd'hui, de reconnaître ta présence.

mardi 15 octobre 2013

Parthes et Mèdes...

Parthes et Mèdes, et les Elamites et les habitants de la Mésopotamie, la Judée et aussi la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie et aussi la Pamphilie, l’Egypte et la contrée de la Lybie cyrénaïque, et les résidants romains, Juifs et aussi prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parlant dans nos langues des merveilles de Dieu.
Actes 2, 9-11

Viens Esprit de communion, viens inspirer toutes les nations 

Parthes et Mèdes, et les Elamites et les habitants de la Mésopotamie,
Luc a parlé d’une présence de toutes les nations, il commence à énumérer. Voici des régions plus à l‘Est de Jérusalem

 la Judée
la région de Jérusalem

et aussi la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie et aussi la Pamphilie,
au Nord, dans la région de l’actuelle Turquie, et avec une ouverture sur l’Asie en général et la porte de l’Europe

 l’Egypte et la contrée de la Lybie cyrénaïque,
au Sud ouest voici la côte africaine

et les résidants romains,
le centre du monde politique de l’époque…

Juifs et aussi prosélytes,
Cette fois ce n’est plus une mention territoriale, mais une mention religieuse : le peuple présent à Jérusalem est juif, ou prosélyte. Par de là la variété des nations, des origines, tous se retrouvent dans la foi juive.

 Crétois et Arabes,
Et voici deux races,  une du cœur de la méditerranée, une de la péninsule arabe…

nous les entendons parlant dans nos langues des merveilles de Dieu.
Et tout ce monde que Luc a fait défiler sous nos yeux, est rassemblé pour l’instant à Jérusalem et entendant les disciples de Jésus les comprend… émerveillement d’une compréhension devenue possible malgré la variété des langues… A Babel la variété des langues avait entraîné la dispersion des peuples, ici elle cesse d’être une barrière.

Seigneur, aujourd’hui encore, permet que tous, quelle que soit leur origine, puissent entendre proclamer tes merveilles dans leur propre langue. Aide-nous aujourd’hui, à entendre l’autre, celui qui parle autrement, celui qui vient d’ailleurs…

lundi 14 octobre 2013

Stupéfaits

Ils étaient stupéfaits et s’étonnaient disant : Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entendent dans notre propre dialecte dans lequel nous avons été engendrés ?
Actes 2, 7-8

Viens Esprit, émerveille-nous de ton amour

Ils étaient stupéfaits et s’étonnaient disant :
Stupeur, étonnement. Les gens sont accourus suite au bruit. Ils découvrent les disciples proclamant les merveilles de Dieu.

Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entendent dans notre propre dialecte dans lequel nous avons été engendrés ?
Et chacun se trouve rejoint dans sa propre langue maternelle. Non, les disciples n’ont pas utilisé une langue qui soit commune à tous. Mais chacun est rejoint en son intime, dans sa langue maternelle.

Et nous, comment nous sentons nous rejoints aujourd’hui par la parole du Seigneur ? Seigneur, tiens-nous en l’émerveillement. Aujourd’hui, tu nous parles, aujourd’hui tu nous appelles. Ouvre l’oreille de nos cœurs.

dimanche 13 octobre 2013

De toutes les nations sous le ciel

Or habitaient à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations sous le ciel. Quand se produisit ce bruit, la foule s’assembla et fut confondue car chacun les entendait leur parlant dans son propre dialecte.
Actes 2, 5-6

Viens Esprit, ouvre nos cœurs à ta parole de lumière
Rassemble-nous à l’écoute de ta parole

Or habitaient à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations sous le ciel.
On a tout Israël sous les yeux, les Juifs résidant à Jérusalem représentent la nation juive entière. Certains viennent d’autres pays, mais se sont établis à Jérusalem. Ce sont des hommes pieux, ils observent la loi. On a l’impression que la fine fleur du peuple est ainsi rassemblée.

Quand se produisit ce bruit, la foule s’assembla
Le bruit qui a accompagné l’irruption de l’Esprit sur la communauté rassemblée, s’est fait entendre au-delà de l’enceinte du cénacle. A l’extérieur, il a été entendu, et provoque le rassemblement d’une foule soucieuse de savoir ce qui se passe.

et fut confondue car chacun les entendait leur parlant dans son propre dialecte.
Et cette foule, formée d’individus originaires de l’univers connu à l’époque, est stupéfaite. Chacun entend parler son propre langage. L’œuvre de l’Esprit n’est pas d’uniformiser ce groupe, de permettre à chacun de comprendre une seule et même langue, mais de permettre la communion dans l’usage même des différences.

Seigneur, au long de ce jour, rends-nous soucieux de cette unité dans la diversité, de cette reconnaissance de l’autre en sa différence. Et que les différences soient grâces et non entraves.