dimanche 22 décembre 2013

Tout joyeux

Ils convoquèrent les apôtres, les firent battre, et leur enjoignirent de ne pas parler au nom de Jésus et les relâchèrent. Ceux-ci donc, s’en allèrent, loin du sanhédrin, tout joyeux car ils avaient été jugés dignes d’être outragés pour le Nom.
Actes 5, 40-41

Viens Esprit de Jésus, habite au plus profond de moi
Que toutes mes paroles et mes actions sont établies en toi
Donne-moi d’accueillir la parole en ma vie.

Ils convoquèrent les apôtres,
Le huis clos est terminé après la prise de parole de Gamaliel qui a fait revenir les membres du Sanhédrin de l’idée de mettre à mort les apôtres.   

les firent battre,
la fois précédente, le sanhédrin s’était contenté de menacer les apôtres. Cette fois, ils en viennent aux coups. Mesure normalement réservée à qui a enfreint la loi. On les fait battre, alors que l’on n’a entendu aucune sentence de condamnation. Cela semble un brin gratuit, une mesure de menace. Une manière sans doute aussi pour le Sanhédrin de ne pas perdre la face.

et leur enjoignirent de ne pas parler au nom de Jésus
A nouveau cette interdiction de prononcer le nom de Jésus. Pour éviter que ce nom se répande ? pour éviter que par ce nom de nouveaux miracles et signes soient réalisés ? pour éviter que de nouvelles personnes s’ajoutent au groupe des croyants ? Le sanhédrin voit en ce nom un danger… pour sa perception de la religion.

et les relâchèrent.
Pas de possibilité de les maintenir emprisonnés, s’il ne se trouve aucun motif sérieux… bien que l’on a vu Jésus crucifié sans motif aux dires mêmes de Pilate.

Ceux-ci donc, s’en allèrent, loin du sanhédrin,
Les apôtres sont libres. Ils ont subi les coups, mais ils sont libres.

 tout joyeux car ils avaient été jugés dignes d’être outragés pour le Nom.
Mais leur joie n’est pas d’abord issue de la liberté retrouvée, comme on aurait pu s’y attendre. Leur joie vient d’abord d’avoir été jugé digne de souffrir pour Jésus ! Les apôtres connaissent la béatitude des persécutés à cause du Nom de Jésus (Mt 5), ils éprouvent joie à témoigner de lui jusque-là, eux qui n’avaient pu accompagner Jésus dans sa passion, aujourd’hui l’y accompagnent, et y goûtent la joie. Non par masochisme, mais parce qu’au plus profond d’eux-mêmes, ils communient à Jésus. Et cette communion est joie, joie profonde, que rien ne peut ravir.

Jésus attache moi à toi, que toute ma vie soit vécue en profonde communion à toi. Que jamais je ne renie ton nom, que je te sois unie si profondément, que toute ma joie soit en toi.

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