jeudi 12 décembre 2013

Tous étaient guéris

Aussi, on sortait les malades sur les places, sur des lits ou des grabats, afin que Pierre, en passant, couvre de son ombre au moins quelques-uns d’entre eux. Une foule des villes d’alentour se rassemblait à Jérusalem, portant des malades et des personnes tourmentées par des esprits impurs et tous étaient guéris.
Actes 5, 15-16

Viens Esprit de foi,
Viens Esprit de guérison, souffle sur notre monde.

Aussi, on sortait les malades sur les places, sur des lits ou des grabats, afin que Pierre, en passant, couvre de son ombre au moins quelques-uns d’entre eux.
Dans l’Evangile Luc nous avait déjà rapporté un mouvement semblable autour de Jésus. Les foules accourraient pour se faire guérir par lui. Il y a dans l’annonce de l’Evangile un message qui touche tout l’être, pas seulement la « croyance ». Le corps, le cœur, l’esprit sont rejoints, touchés par la Bonne Nouvelle du salut. Et voici que Pierre est maintenant celui qui peut à la suite de Jésus transmettre ce salut, cette guérison. IL y a quelque chose d’un peu magique dans la présentation de Luc. Mais le message est clair, l’annonce de la Bonne Nouvelle atteint toute la personne, et les disciples, les croyants peuvent à leur tour porter le salut, comme Jésus l’a fait durant sa vie sur terre. Jésus l’avait annoncé : vous en accomplirez aussi, de tels gestes.

Une foule des villes d’alentour se rassemblait à Jérusalem, portant des malades et des personnes tourmentées par des esprits impurs et tous étaient guéris.
Même tableau que dans l’évangile. Les opposants à Jésus l’ont tué, mais le Père l’a ressuscité. Et les disciples annoncent cette victoire définitive sur la mort, en accomplissant à leur tour des gestes de guérison, de salut.

Si la foi transformait aussi nos vies, et faisait de nous tous et toutes, croyants, lecteurs de la Parole, des foyers brûlants de la Bonne Nouvelle, des porteurs de salut pour tous. L’action de salut n’est pas réservée au cercle des croyants, mais elle rejoint tous ceux et celles qui les rencontrent. Seigneur, fais nous porteurs de ta grâce, de ton salut.

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