vendredi 9 août 2013

Ne crains-tu pas Dieu?

L’autre lui répondit en le réprimandant : Ne crains-tu pas Dieu ? Car tu es soumis à la même condamnation.  Nous nous recevons des choses dignes de ce que nous avons commis. Mais lui n’a rien commis de déplacé. »
Luc 23, 40-41

Viens Esprit, force intérieure,
Viens ouvrir nos cœurs, donne-leur de discerner ce qui est juste

L’autre lui répondit en le réprimandant : 
Luc continue à poser son regard sur les diverses personnes qui sont là, en ces derniers instants de la vie terrestre de Jésus. Il le porte sur les deux malfaiteurs crucifiés en même temps que lui. L’un vient d’injurier Jésus, de le provoquer en lui disant de se sauver lui-même et eux avec. L’autre alors prend la parole, il parle non à Jésus mais à son compagnon d’infortune.

 « Ne crains-tu pas Dieu ?
Il se sait à l’heure ultime de sa vie, l’heure de poser ses derniers actes, ses dernières paroles. Il est grave et interroge son compagnon, l’éveille à cette heure. Pour eux, la dernière heure. Ils sont passés devant le tribunal des hommes, et ont été condamnés à la peine capitale. Ils vont maintenant se présenter devant Dieu. Alors qu’adviendra-t-il d’eux ?

Car tu es soumis à la même condamnation. 
Tous trois ont subi la même condamnation : la crucifixion, châtiment réservé aux grands criminels, souvent aux agitateurs politiques.

Nous nous recevons des choses dignes de ce que nous avons commis.
Ils ont ce qu’ils ont mérité par leurs actions. Si ce sont des agitateurs politiques, s’ils ont fomenté un soulèvement contre l’occupant romain, ils savaient ce qu’ils risquaient. Ils paient le juste prix prévu !

Mais lui n’a rien commis de déplacé. »
Tandis que Jésus, aux yeux de ce malfaiteur, n’a rien commis qui mérite un tel châtiment. IL n’a rien fait de déplacé. C’est un juste. Un homme ajusté à Dieu, à l’humanité.
Etrange lucidité de cet homme. Regard perçant. D’où connait-il Jésus ? est-ce seulement de le voir vivre ces derniers moments, qui lui révèle ainsi le véritable visage de Jésus ? Est-ce la lucidité, la vérité, l’humble reconnaissance de sa propre faute, qui lui ouvre les yeux sur un autre univers, l’univers de Jésus, où il n’est que bonté, beauté ?

Seigneur, ouvre mon cœur, ouvre mes yeux. Que découvrant la vérité de ma vie, je te découvre présent, et la partageant.

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