mercredi 20 mars 2013

afin de savoir


 Et voici que, à son retour, quand il eut reçu la royauté ; il dit d’appeler à lui ces serviteurs auxquels il avait donné de l’argent, afin de savoir les affaires qu’ils avaient faites durant ce temps.
Luc 19, 15

Viens Esprit de Jésus, viens m’apprendre à faire fructifier tes dons
Viens Esprit de Jésus, Esprit de force et de douceur

Et voici que, à son retour, quand il eut reçu la royauté ;
Il est parti pour recevoir la royauté, on ne s’octroie pas ce titre, cette mission on la reçoit. Niveau parabole, on peut penser aux petits rois de Palestine qui devaient se faire reconnaître par l’empereur de Rome, dont ils étaient de modestes subalternes… Niveau Jésus, avec la connaissance que nous avons du mystère pascal… Jésus n’a cessé de dire qu’il avait tout reçu du Père. A Pilate il dira, ma royauté ne vient pas de ce monde !

 il dit d’appeler à lui ces serviteurs auxquels il avait donné de l’argent, afin de savoir les affaires qu’ils avaient faites durant ce temps.
Cet homme avait pris en considération ses serviteurs, il avait posé à leur égard un acte de confiance. Ils auraient pu déserter avec les biens reçus. Même si ce n’était là que petite fortune. Ils auraient pu tout dilapider. Lui s’en est allé confiant. Le voici de retour, il vient aux nouvelles. Il s’intéresse donc à ces hommes.

Seigneur, tu es ainsi. Tu nous a confiés la création, non qu’elle n’avait aucun prix à tes yeux. Tu nous l’as confiée parce que nous avons du prix à tes yeux, et que tu comptes sur nous, tu nous espères collaborateurs de ton œuvre.

1 commentaire:

Unknown a dit…

"il dit d’appeler ces serviteurs auxquels il avait donné de l’argent, afin de savoir les affaires qu’ils avaient faites durant ce temps."
L’homme revient, devenu roi, ce qui n’était pas garanti avant son départ, tant il était contesté par nombre de ses concitoyens. Il avait confié de l’argent à des serviteurs, ce qui est un geste de confiance. Mais comment ceux-ci pouvaient-il, dans un tel contexte de haine, être assurés du retour de l’homme devenu roi ? Et même si leur confiance en cet aboutissement était suffisante, comment pouvaient-ils savoir comment utiliser ce qu’ils avaient reçu comme don ?
Pourtant, quand il revient, le roi s’intéresse à ce qu’ils ont fait comme « affaires » avec la mine reçue. Il n’a pas précisé quoi faire, ni comment, mais le résultat l’intéresse.
Ce défi reste posé à chacun. Il révèle les questions de foi, de recherche, d’engagement, de liberté…
Quels choix opérer, aujourd’hui pour « faire des affaires » avec le don reçu de Jésus ? Cette question me semble toujours aussi compliquée et la réponse toujours aussi nécessaire, même si on ne peut jamais être certain de prendre les décisions justes.