mardi 8 janvier 2013

Une parabole

Reprise Luc 15, 1-32

Viens Esprit de miséricorde
Viens Esprit de communion
Viens nous révéler le visage du Père.

Jésus selon Luc dit une parabole (v 2) et à la suite de cette annonce, nous trouvons ces trois textes : la brebis perdue, la drachme perdue, le fils perdu. Les trois sont donc à lire ensemble, comme les facettes d’une même parole. L’une venant compléter l’autre.

Dans la première partie, avec la brebis perdue, mon regard se tourne vers le berger qui cherche, cherche à en perdre cœur, la brebis égarée. A sa joie de la retrouver. Joie qui révèle la joie du ciel au retour d’un pécheur. Je reçois l’image du salut, Jésus venu chercher et sauver ce qui était perdu. Dans la seconde partie, fait assez rare, s’il est bien question de Jésus, de Dieu qui cherche… le voilà dans le personnage d’une femme qui fait le ménage, balaie la maison avec empressement ! Le même message de joie y est délivré.

Dans la troisième partie, je trouve une autre facette, celle de la volonté humaine, de son désir, de son activité. Si la brebis était égarée, nulle trace de la volonté de celle-ci de s’égarer, si la drachme était perdue, ce ne pouvait être par sa volonté. Le fils cadet, lui, a résolument pris distance, a décidé délibérément de s’éloigner de la maison paternelle. Il choisit de revenir, et alors le père court à lui. La liberté du fils de partir et de revenir est réelle. Même si les motivations pour un retour ne sont pas très élevées… il a faim… Dans cette troisième partie, apparait aussi un personnage qui n’a pas son équivalent dans les deux premières : le fils aîné. Sa réaction face à l’accueil du prodigue, interroge ma réaction face à la miséricorde, face à l’amour dont le Père de tendresse entoure chacun, chacune. Je puis tantôt me glisser dans la peau du fils cadet, tantôt dans celle de l’ainé, et tantôt dans celle du père. Inscrire le tissu de mes relations en ce récit. Dans les deux premières parties, il était question de la joie dans le ciel pour le pécheur qui revient. Dans la troisième avec la réaction de l’ainé, on est en contraste, en questionnement… la terre s’unira-t-elle à la joie du ciel ?
 
Seigneur, ouvre mon cœur au mystère de ton Amour indéfectible.

Seigneur, donne-moi d’accueillir ta miséricorde en ma vie, en la vie de ceux et celles que tu places sur mon chemin,

Seigneur, fais que la joie du ciel devienne notre joie !

1 commentaire:

Unknown a dit…

Oui,Seigneur ,ouvre mon coeur pour que je transforme chaque rencontre en un instant de joie et de partage .Que j'ouvre enfin les yeux afin de voir dans l'autre,ta présence .