lundi 21 janvier 2013

Les chiens


Luc 16
21 Il aurait bien voulu se nourrir des morceaux qui tombaient de la table du riche. Mais c’était les chiens qui venaient lécher ses plaies.

Esprit Saint, permets que nos gestes, nos regards s’enracinent dans la Parole.

Il aurait bien voulu se nourrir : Luc vient d’employer (ch. 15) la même expression à propos du fils prodigue, et là, il ajoutait « mais personne ne lui en donnait », ce qui est donc aussi le cas ici. Luc a d’abord opposé ce qui couvrait les corps ; maintenant, il oppose ce qui nourrit les corps : l’excès chez le riche, le manque pour le pauvre.

des morceaux qui tombaient de la table du riche : tout cela rappelle aussi la Cananéenne qui parle des miettes qui tombent de la table du maître… et que mangent les chiens… Même à cela le pauvre n’a pas accès : donner son superflu, c’est encore trop donner !

Mais c’était les chiens qui venaient lécher ses plaies : mais c’était les chiens qui s’en nourrissaient… et qui viennent lécher les plaies : la seule compagnie de Lazare, ce sont donc les chiens : eux qui, dans la Bible, symbolisent souvent la méchanceté (encore que le petit chien de Tobie…).
Dans le récit de la Cananéenne, Jésus, comme la femme, parlent des petits chiens, les rendant plus familiers. Rappelons-nous donc que le mot chiens désignaient aussi les païens : ainsi, ce n’est pas le riche qui s’attarde auprès de Lazare, mais plutôt ceux qui – a priori – sont loin du Royaume.

Seigneur Jésus, donne-nous un cœur de chair, un cœur miséricordieux, à l’image de celui de notre Père.

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