lundi 31 décembre 2012

Festoyons

Et apportez le veau gras, sacrifiez-le, et mangeant festoyons, car celui-ci, mon fils, était mort, et il revit, il était perdu et il retrouvé. Et ils commencèrent à festoyer.
Luc 15, 23-24

Viens Esprit de Dieu, viens chanter en nous le cœur du Père,
Viens Esprit de Dieu, viens nous faire entrer en la fête du royaume.

Et apportez le veau gras, sacrifiez-le, et mangeant festoyons,
Le père ne laisse décidément pas la parole au fils, il l’a rétabli en sa dignité de fils, en lui donnant l’anneau, il l’a établi hôte d’honneur, en lui passant la robe de fête, il l’a rétabli en sa dignité d’homme libre en lui passant des chaussures aux pieds. Cela ne suffit, maintenant il faut célébrer, il faut fêter ce retour. Et pour cela le père ne lésine pas sur les moyens, il fait tuer le veau gras, celui qui était élevé et gardé pour une grande occasion ! « Festoyons »… telle est bien l’invitation que le père fait à son fils, et à toute la maisonnée. Il s’agit de fêter le moment si précieux du retour du fils !

 car celui-ci, mon fils, était mort, et il revit, il était perdu et il retrouvé.
Le père explicite alors le motif de la fête : le fils était perdu, il est retrouvé, et plus fort, il était mort, et il revit. Ces deux expressions montrent ce qu’a vécu le père en l’absence du fils : il l’avait perdu, il était dans le deuil et la peine. Ils disent aussi combien le fils ne vivait plus, il était dans la misère, la déchéance, il n’était plus ni fils, ni homme libre, ni considéré par qui que ce soit. Rappelons-nous : alors que les porcs recevaient leur nourriture,  personne ne lui donnait à manger, il était seul, affamé, oublié, comme invisible à tout regard. Il n’était plus l’objet d’aucune attention !

Et ils commencèrent à festoyer.
La fête doit durer. Et il est pressent pour le père de la commencer. Il ne peut attendre ! il a déjà trop attendu ce fils perdu, maintenant il faut par la fête célébrer sa nouvelle naissance.

Seigneur, béni sois-tu pour ton empressement à accueillir nos retours à toi. Béni sois-tu pour ton cœur de père, toujours ouvert, toujours prêt. Béni sois-tu pour la joie que tu as à mettre chacun au centre, à lui faire la fête. Fais-nous entrer dans ta joie !

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