mercredi 31 octobre 2012

toute courbée

Il était enseignant dans une des synagogues lors du sabbat. Et voici une femme qu’un esprit tenait infirme depuis 18 ans, elle était toute courbée et n’était pas du tout capable de se redresser.
Lc 13, 10-11

Viens Esprit de Jésus, viens en mon cœur,
Viens me délier de tout ce qui m’entrave en mon chemin avec toi

Il était enseignant dans une des synagogues lors du sabbat.
Une synagogue, peu importe laquelle aux yeux de Luc, lors du sabbat. C’est le jour où le peuple se rassemble pour la prière, l’écoute de la Parole et l’enseignement. Jésus est là, et il enseigne.

 Et voici : une femme ayant un esprit de faiblesse depuis 18 ans, elle était toute courbée et n’était pas du tout capable de se redresser.
Après le « et voici », on s’attendrait au début d’un récit, d’un événement, mais non, Luc met alors le projecteur, sur une non-action. Il décrit la situation d’une femme présente en la synagogue. Elle a un esprit de faiblesse, on pourrait traduire, elle est malade.  Et ce n’est pas d’hier ! Voilà 18 ans qu’elle est ainsi ! Elle est courbée, le visage tourné vers le sol. Au lieu d’être en la pleine stature debout, qui permet de croiser le regard d’autrui, de lever les yeux vers le ciel, elle est courbée. Son regard doit tomber sur le sol. Et elle est ainsi figée, absolument incapable de se redresser. On pourrait aussi traduire : incapable de se redresser totalement.

Luc nous a dressé la scène.

Je peux me retrouver en cette femme. Qu’est ce qui me tient courbée ? Qu’est ce qui m’empêche de lever la tête vers le ciel, de croiser le regard d’autrui. De voir Jésus, qui enseigne ?

Seigneur, ouvre mes yeux, révèle-moi les courbures de mon cœur, de mon corps, de mon esprit ! Que je te les confie, tandis que tu viens m’enseigner.

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