lundi 4 juin 2012

Assis à ses pieds

Lc 8
34 A la vue de ce qui était arrivé, les gardiens prirent la fuite et rapportèrent la chose dans la ville et dans les hameaux. 35 Les gens s'en vinrent pour voir ce qui s'était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent, assis à ses pieds, l'homme dont les démons étaient sortis, qui était vêtu et dans son bon sens, et ils furent saisis de crainte.  

Esprit de liberté, dénoue tous les liens qui nous empêchent d’entendre et d’accueillir la parole.

 A la vue de ce qui était arrivé, les gardiens prirent la fuite et rapportèrent la chose dans la ville et dans les hameaux : les gardiens de porcs s’enfuient… ils vont chercher du secours, n’osant même pas s’approcher de Jésus. Sans doute savent-ils ce que les Juifs pensent d’eux, les porchers !

Les gens s'en vinrent pour voir ce qui s'était passé : on court beaucoup dans cette scène ! Les gardiens dans un sens, les villageois dans l’autre. Comme à Sichem, avec la Samaritaine. Mais ici, c’est surtout la curiosité qui l’emporte.

Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent, assis à ses pieds, l'homme dont les démons étaient sortis, qui était vêtu et dans son bon sens : l’homme a totalement changé d’apparence, il a retrouvé son comportement marqué d’humanité : il a retrouvé son bon sens… et même des vêtements ! Mais le plus étonnant, c’est l’expression employée par Luc : « assis à ses pieds ». Cela, c’est l’attitude du disciple auprès de son maître, comme Marie de Béthanie assise aux pieds de Jésus (10,39). Notre homme passe ainsi de l’état de possédé à celui de disciple : comme quoi, rien n’est impossible pour Jésus. Libéré, il est capable de recevoir la Parole.

et ils furent saisis de crainte : cette transformation les effraye ; ils ne savent pas encore comment cela est arrivé (voir v.36), mais ils se rendent compte qu’ils sont en face d’un pouvoir grandement supérieur, qui a réussi, non pas à maîtriser l’homme comme ils l’ont eux-mêmes si souvent tentés, mais à le délivrer. Parce que cela ne rentre pas dans l’ordre des choses, la vue de l’homme redevenu lui-même leur inspire plus d’effroi que celle du possédé. Combien il est difficile d’accepter l’inexplicable !
 

Seigneur Jésus, l’homme a pris la place privilégiée du disciple, assis à tes pieds. A cette place, je veux écouter ta parole, l’accueillir au plus profond de moi, la laisser porter ses fruits tout au long de ce jour.

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