mercredi 29 février 2012

L'Esprit du Seigneur est sur moi

Et lui fut remis le livre du Prophète Isaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur.
    Luc 4, 17-19

Viens Esprit du Seigneur, repose sur nous, qui aujourd’hui recevons cette parole
Viens Esprit de Jésus, donne-nous d’accueillir sa venue en nos vies
Viens Esprit de Jésus, révèle nous notre mission

Et lui fut remis le livre du Prophète Isaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva le passage où il est écrit :
Luc fait comme un arrêt sur image en ce verset… il marque la solennité de l’instant, en nous faisant voir les gestes l’un après l’autre. La remise du livre, le déroulement de celui-ci, l’arrêt sur un passage. Je regarde cet accueil et cette ouverture du livre. De même nous, aujourd’hui, quand nous ouvrons le Livre, nous pouvons l’accueillir par tout notre être, faire acte de foi, de respect, avant même de nous attacher à la lettre qui va nous être donnée, pour qu’en jaillisse l’Esprit.

Lui fut remis le livre : par qui ? le servant préposé à cela dans le culte. Oui. Mais dans ce passif, je peux lire aussi, comme la main du Père. Qui lui donnant le livre, lui donne aussi le passage et dans le passage sa mission.

Du prophète Isaïe : le passage qui va être lu vient principalement de Is 61,1 et suivants, mais accueille quelques versets venant d’ailleurs (Is 35, 5 ; 42, 7 ; 58,6)

Il trouva le passage : Cela donne l’impression que Jésus choisit ce passage, et non qu’il tombe par hasard dessus,  mais c’est une impression. Rien ne confirme ou n’infirme…
Puis Luc nous donne le texte qui est lu. Mais étonnement, après avoir mis tant de solennité et de précision dans la remise et l’ouverture du livre, il ne dit pas : Jésus se mit à lire, ou à proclamer… il cite le texte directement. Comme si les paroles n’étaient plus une lecture, mais une parole directement dans la bouche de Jésus, une parole sienne, et quelle parole :

 L’Esprit du Seigneur est sur moi, (Is 61,1)
A nouveau la présence de l’Esprit, il a accompagné la maternité de Marie, il  était sur Jésus lors du baptême par Jean, Jésus était rempli de lui tandis qu’il est allé au désert, et c’est dans la puissance de l’Esprit qu’il a entamé son ministère en Galilée… Importance de cette présence de l’Esprit qui accompagne chacun de ses instants. Il peut de même accompagner chacun des nôtres, si nous nous y ouvrons.

parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres.
Conscience d’une consécration, d’une mise à part pour Dieu, pour une mission. L’onction était conférée au roi, au prêtre, au prophète. Et cette mission est l’annonce de la bonne nouvelle, de l’évangile, aux pauvres. Les premiers destinataires de l’évangile de Jésus, ce sont les pauvres. Pauvres matériels, pauvres spirituels, ceux qui ont les mains et le cœur ouverts. Dieu a souci d’eux. Tu écoutes Seigneur le désir des pauvres, tu rassures leur cœur, tu les écoutes… chantons-nous dans les psaumes.

 Il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés,
À tous ceux qui souffrent d’enfermement une délivrance, une libération est annoncée, et opérée.

proclamer une année de grâce du Seigneur.
L’année du Jubilé tel qu’il est présenté dans NT, est une année où la liberté est rendue aux esclaves, où chacun retrouve sa terre… (cf Lévitique 25, 10…)
Le texte d’Isaïe poursuit en annonçant un jour de vengeance, mais Luc ne reprend pas cette partie de l’annonce.

J’accueille ces paroles comme venant de la bouche même de Jésus.
J’accueille ce désir de Dieu de rencontrer les pauvres, les petits, pour les libérer, pour leur rendre la lumière.
Il me faut ouvrir mon cœur, mes zones d’ombres, pour accueillir cette parole
Viens Seigneur m’évangéliser !

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