mardi 10 janvier 2012

Ils trouvèrent

Et ils vinrent en se hâtant, et ils trouvèrent Marie et Joseph et le nouveau-né, couché dans la mangeoire.
    Luc 2, 16

Viens Esprit de lumière, donne-nous de voir avec tes yeux
Viens Esprit de Dieu, donne-nous de reconnaître l’admirable naissance de Jésus
Augmente en nous la foi.

Et ils vinrent en se hâtant,
Comme Marie lorsque l’ange l’a quittée, les bergers une fois les messagers divins partis, se mettent en route. Comme Marie ils vont en hâte. Elle allait en hâte vers Elisabeth, signe donné à sa foi. Ils vont en hâte vers Bethléem, vers cette naissance annoncée, signe donné à leur foi.

et ils trouvèrent Marie et Joseph et le nouveau-né, couché dans la mangeoire.
Marie allait à la rencontre d’Elisabeth sa cousine, les bergers allaient à la rencontre de l’inconnu. Vers le signe donné : un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire, à Bethléem, cité de David.  
Ils trouvent. Luc ne précise pas comment ils ont trouvé, sont-ils arrivés de suite à la bonne place ? ont-ils demandé çà et là ? Luc ne vise pas à alimenter notre curiosité, il ne cherche pas à faire la une des journaux, il veut nourrir notre foi, en toute simplicité.

La succession de « et » dans ce verset donne comme l’ordre de découverte des bergers.
Ils trouvèrent Marie d’abord. La mère, celle qui offre l’enfant au monde, par sa seule foi.
Et Joseph. Lui dont Luc ne dit pas grand-chose, l’homme du silence et de la confiance. L’homme par qui l’enfant sera rattaché à la lignée de David. Connaissent-ils Joseph ? rien dans le texte ne nous le dit. 
Et le nouveau-né couché dans une mangeoire.  Voilà bien ce qui leur avait été annoncé : un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. N’est pas repris la mention « emmailloté ». Peut-être parce que c’est là le lot de tous les nourrissons. Tandis que le couché dans une mangeoire (dans une crèche) est le signe distinctif, le fait qui n’est pas monnaie courante et attire l’attention. Impressionnant ce qui attire l’attention sur l’enfant Dieu, ce n’est pas un signe de puissance, mais un signe de pauvreté et dénuement.

J’accompagne les bergers dans leur marche de foi et de désir vers le nouveau-né. Avec eux je viens à Marie. Avec elle, je découvre Joseph, et avec eux l’enfant nouveau-né. La présence de ce couple donne l’impression qu’ils sont là comme pour enfanter à la foi qui voudrait s’approcher de l’enfant.

Merci Seigneur de rejoindre ainsi nos vies, dans l’humble quotidien !

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