mardi 21 juin 2011

Un parfum de nard pur

Jn 12

3Marie prit alors une livre d'un parfum de nard pur de grand prix ; elle oignit les pieds de Jésus, les essuya avec ses cheveux et la maison fut remplie de ce parfum.

Esprit Saint, avec toi je contemple Jésus accueillant Marie.


Une scène en un verset, et quelle scène !

Marie, la passionnée, a choisi le nard, le parfum le plus cher, venu de la lointaine Himalaya.

De ce parfum, nous savons tout : son nom, sa qualité (il est pur), son poids, son prix ! Nous savons même qu’il se répandit dans toute la maison. C’est le nard qui est le personnage principal de la scène. D’ailleurs, ce n’est pas l’attitude de Marie qui est critiquée – aussi surprenant soit son geste d’oindre les pieds de Jésus et de les essuyer avec ses cheveux – mais bien l’usage démesuré du nard… comme si Jésus ne méritait pas un tel hommage !

Quand il s’agit de Jésus, Marie est sans mesure dans ses choix, dans ses gestes : elle donne tout, elle se donne tout entière. Qui pourrait comprendre ? Sans doute, Marie est-elle vraiment « celle qui voit » en Jésus son Seigneur, elle a perçu qui il est et elle l’aime en retour sans mesure. Plus rien d’autre ne compte pour elle.

Seigneur, augmente en moi l’amour !

1 commentaire:

Raymond a dit…

C'est celui qui lui a ouvert le coeur qui lui donne d'ouvrir son coeur !
Cette hospitalité de Marie, cette manière d'accueillir, de recevoir qui dit toute la gratitude.
Ce qu'elle donne est sans mesure...tout comme Dieu donne sans mesure puisqu'Il ne sait pas compter selon Thérèse-Marie.