jeudi 12 mai 2011

A leur tour, les pharisiens

Jn 9
13On conduisit chez les Pharisiens celui qui avait été aveugle. 14Or c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. 15A leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Il leur répondit : « Il m'a appliqué de la boue sur les yeux, je me suis lavé, je vois. » 

Esprit saint, montre-moi ce qu’il y a de neuf dans la Parole d’aujourd’hui.

On conduisit : décidément, ces voisins sont bien mêle-tout ! Et puis, pourquoi faut-il « conduire » cet homme puisqu’il voit maintenant : n’ont-ils donc pas encore pris la mesure de ce qui est survenu ? Combien il est difficile d’accepter l’inexplicable, de nous réjouir de ce qui nous dépasse…

chez les Pharisiens.. un jour de sabbat : la loi va donc s’en mêler et tout embrouiller. Jésus – c’est devenu une habitude – a lancé son pavé dans la mare avant de se retirer loin de la bagarre, fut-elle verbale. Que vont-ils en faire cette fois, de cette lumière reçue un jour « interdit de travail » ?
D’abord interroger, exactement comme les voisins : Comment ?? Et lui de redire sa petite histoire en l’abrégeant déjà : passe encore d’en faire le récit aux voisins étonnés, mais ces « religieux », vont-ils seulement écouter la réponse à leur « comment » ?

Seigneur, tu passes dans nos vies, tu vois, tu guéris… puissions-nous accueillir ta personne et tes dons sans mettre la barrière des pourquoi et des comment.
Rosy

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